Les deux stratégies d’aboutissement des démarches d’évaluation formative sont :
- Activer chaque élève comme ressource pour l’apprentissage des autres élèves.
- Activer les élèves comme détenteurs de leurs propres apprentissages.
Les deux stratégies d’aboutissement des démarches d’évaluation formative sont :
La gestion des interactions en classe est essentielle dans le cadre d’un enseignement explicite et s’enrichit encore lorsqu’elle est couplée à des démarches appartenant au modèle de l’évaluation formative.
L’évaluation formative en sciences vient s’intégrer dans un enseignement explicite des contenus qui prend en compte directement le développement des compétences et l’apprentissage des élèves tout en les responsabilisant. Au-delà de tâches ciblées, elle prend la forme de multiples occasions de dialogue en classe entre les élèves et l’enseignant ou entre pairs.
Les changements de pratique recommandés en évaluation formative ne sont pas toujours évidents à mettre en œuvre. Ils nécessitent une pratique délibérée et des changements dans la manière dont les enseignants travaillent avec leurs élèves, ce qui peut sembler risqué, car nous touchons au cœur du métier et des habitudes.
Différentes recherches ont établi depuis longtemps que les émotions des élèves sont liées à leurs résultats scolaires.
Les recherches qui ont porté sur une validation empirique de l’hypothèse générale du conflit cognitif propre au constructivisme n’ont pas pu montrer de bénéfices substantiels en matière d’apprentissage lié. Cela suggère la nécessité d’une hypothèse alternative.
Selon le modèle théorique du constructivisme, l’apprenant construit ses connaissances par un processus actif. L’apprentissage nécessite une activité propre de l’apprenant qui se traduit par une réorganisation des connaissances dont le conflit cognitif est l’élément médiateur.
Lorsque nous nous formons à l’enseignement, nous sommes tenus d’élaborer des plans détaillés pour chacune des leçons que nous allons donner. Nous définissions des objectifs pédagogiques précis qui devront être atteints à la fin de cette unité de temps et nous précisons étape par étape la marche à suivre et la nature des interactions attendues.
Le cours de sciences au secondaire est riche en contenus, concepts intégrés et en applications, il peut sembler plus complexe à la traduire en un enseignement explicite qu’un cours de mathématiques. Il existe cependant quelques pistes évidentes.
Nous l’avons vu (voir article), l’approche américaine tolérance zéro a largement montré ses limites. Nous nous intéressons ici à ce qui est parfois considéré à tort comme son équivalent au Royaume-Uni, l’approche no excuses.
Lorsque s’annonce une session d’examens à un horizon lointain, l’oscillation entre anxiété et procrastination ne devrait pas être de mise ! Or c’est souvent le cas. Un marathon se prépare tôt s’il ne veut pas se voir transformer en course d’obstacles menaçants. Pouvoir anticiper, planifier et être méthodique, nous devons transmettre les bonnes priorités à nos élèves.
Développer les capacités d’autonomie de nos élèves face à leur apprentissage est fondamental. Toutefois, ce processus n’équivaut pas à leur donner de l’autonomie par défaut. Dans de telles situations, ils seraient réduits à acquérir les stratégies cognitives et métacognitives correspondantes par le tâtonnement de leurs expériences personnelles ou grâce à des soutiens extrascolaires. L’école ne peut être démissionnaire sur ces questions.