(Photographie : Blazej Marczak)
Les avantages d’une bonne gestion du comportement en école
Que voulons-nous dire lorsque nous parlons d’une bonne gestion du comportement en école ?
Nous partons de l’idée que les missions de l’enseignement sont mieux rencontrées dans des écoles où :
- Le bon comportement est la norme grâce à diverses stratégies proactives et préventives.
- Les comportements antisociaux, individualistes ou autodestructeurs sont minimisés grâce à diverses interventions.
- La fréquence des incivilités et autres perturbations décroit.
- Le milieu scolaire devient plus sécurisé et prévisible.
- Le bien-être des enseignants et des élèves augmente.
- Les conditions de travail sont optimisées.
- Un plus large temps d’enseignement est récupéré et peut être consacré à l’apprentissage.
- Plus de ressources peuvent être consacrées à l’accompagnement des élèves qui continuent à rencontrer des difficultés dans l’ordre de leur comportement ou de leurs apprentissages.Ces conditions sont susceptibles de se traduire en un renforcement des résultats scolaires obtenus par les élèves.
Définir la notion de culture et sa signification en école
Une définition synthétique et particulièrement intéressante de la culture est celle avancée par le Center for Advance Research on Language Acquisition (CARTA) de l’Université du Minnesota dans le cadre d’un projet d’études interculturelles.
« L’ensemble des modèles partagés de comportements et d’interactions, les constructions cognitives et la compréhension affective s’acquièrent par un processus de socialisation. Ces modèles communs identifient les membres d’un groupe culturel tout en distinguant ceux d’un autre groupe. »
Le CARTA propose également différentes définitions, elles-mêmes intéressantes, dont voici la traduction avec des passages intéressants et signifiants mis en évidence.
Banks, J. A., Banks, & McGee, C. A. (1989). Multicultural education. Needham Heights, MA: Allyn & Bacon :
« La plupart des spécialistes des sciences sociales considèrent aujourd’hui que la culture se compose principalement des aspects symboliques, idéaux et intangibles des sociétés humaines. L’essence d’une culture ne réside pas dans ses artefacts, ses outils ou d’autres éléments culturels tangibles, mais dans la manière dont les membres du groupe les interprètent, les utilisent et les perçoivent. Ce sont les valeurs, les symboles, les interprétations et les perspectives qui distinguent un peuple d’un autre dans les sociétés modernisées ; ce ne sont pas les objets matériels et autres aspects tangibles des sociétés humaines. Au sein d’une même culture, les gens interprètent généralement la signification des symboles, des artefacts et des comportements de la même manière ou de manière similaire ».
Damen, L. (1987). Culture Learning: The Fifth Dimension on the Language Classroom. Reading, MA: Addison-Wesley :
« Culture : schémas ou modèles de vie humaine, appris et partagés ; schémas de vie quotidienne. Ces schémas et modèles imprègnent tous les aspects de l’interaction sociale humaine. La culture est le principal mécanisme d’adaptation de l’humanité » (p. 367).
Hofstede, G. (1984). National cultures and corporate cultures. In L.A. Samovar & R.E. Porter (Eds.), Communication Between Cultures. Belmont, CA : Wadsworth :
« La culture est la programmation collective de l’esprit qui distingue les membres d’une catégorie de personnes d’une autre. (p. 51)."
Kluckhohn, C., & Kelly, W.H. (1945). The concept of culture. In R. Linton (Ed.). The Science of Man in the World Culture. New York. (pp. 78-105) :
« Par culture, nous entendons tous les modèles de vie créés par l’histoire, explicites et implicites, rationnels, irrationnels et non rationnels, qui existent à un moment donné en tant que guides potentiels pour le comportement des hommes. »
Kroeber, A.L., & Kluckhohn, C. (1952). Culture : A critical review of concepts and definitions. Harvard University Peabody Museum of American Archeology and Ethnology Papers 47 :
« La culture consiste en des modèles, explicites et implicites, de comportement acquis et transmis par des symboles, constituant les réalisations distinctives des groupes humains, y compris leur incarnation dans des artefacts ; le noyau essentiel de la culture consiste en des idées traditionnelles (c’est-à-dire dérivées et sélectionnées historiquement) et en particulier les valeurs qui y sont attachées ; les systèmes culturels peuvent, d’une part, être considérés comme des produits de l’action et, d’autre part, comme des éléments conditionnant l’action future ».
Lederach, J.P. (1995). Preparing for peace: Conflict transformation across cultures. Syracuse, NY : Syracuse University Press :
« La culture est le savoir partagé et les schémas créés par un ensemble de personnes pour percevoir, interpréter, exprimer et répondre aux réalités sociales qui les entourent » (p. 9).
Linton, R. (1945). The Cultural Background of Personality. New York :
« Une culture est une configuration de comportements appris et de résultats de comportements dont les éléments constitutifs sont partagés et transmis par les membres d’une société particulière » (p. 32).
Parson, T. (1949). Essays in Sociological Theory. Glencoe, IL :
« La culture… consiste en ces modèles relatifs au comportement et aux produits de l’action humaine qui peuvent être hérités, c’est-à-dire transmis de génération en génération indépendamment des gènes biologiques » (p. 8). »
Useem, J., & Useem, R. (1963). Human Organizations, 22(3) :
« La culture a été définie de plusieurs façons, mais le plus simplement, comme le comportement appris et partagé d’une communauté d’êtres humains en interaction » (p. 169)."
Ainsi, à l’échelle d’une école, que nous y prêtions attention ou non, une culture existe, s’installe, apparaît et évolue. De fait, il est peu probable que, laissés à eux-mêmes, les membres d’un établissement scolaire, personnel enseignant et élèves, décident spontanément de tous bien se comporter. Il serait inattendu que naturellement ils agissent de manière à optimiser l’apprentissage, le savoir-vivre, un état d’esprit positif et l’épanouissement de chacun.
Tout groupe humain a besoin d’un cadre, d’un pacte, d’un contrat et de règles en son sein. Ces éléments doivent lui être propres, et être partagés par tous ses membres. Des intérêts concurrents ne doivent pas être autorisés à conspirer de manière à faire échouer les objectifs mutuels de chacun.
Face à cela, l’équipe de direction de l’école et, en particulier, le chef d’établissement, sont essentiels à la réalisation, au développement et au maintien d’une culture. En retour, la culture leur permet de mieux remplir les missions d’une école d’une manière plus optimale.
Tout groupe humain a besoin d’un cadre, d’un pacte, d’un contrat et de règles en son sein. Ces éléments doivent lui être propres, et être partagés par tous ses membres. Des intérêts concurrents ne doivent pas être autorisés à conspirer de manière à faire échouer les objectifs mutuels de chacun.
Face à cela, l’équipe de direction de l’école et, en particulier, le chef d’établissement, sont essentiels à la réalisation, au développement et au maintien d’une culture. En retour, la culture leur permet de mieux remplir les missions d’une école d’une manière plus optimale.
Cette culture gagne à se fonder sur les valeurs de l’établissement scolaire qui doivent être explicitées. Les chefs d’établissement possèdent les leviers les plus larges et les plus influents pour promouvoir cette culture au sein de leur école et lui faire prendre une forme concrète. Leur implication dans cette dimension est cruciale.
Elle l’est d’autant plus qu’il n’y a pas de recette miracle, transposable et applicable, telle quelle partout. Les écoles varient énormément en matière de démographie, de facteurs socioéconomiques, de composition du personnel, d’histoire, d’infrastructure, d’emplacement, de filières, etc. Les stratégies optimales requises pour améliorer l’école dépendent énormément de ces facteurs contextuels.
La thèse défendue par Tom Bennett (2017) est que la culture d’une école est pour une part non négligeable une création délibérée dans laquelle la direction d’une école a un rôle crucial à jouer.
La direction doit veiller à la conception d’une vision détaillée de ce à quoi la culture devrait ressembler pour son école. Cette culture prend appui sur les valeurs propres au projet d’établissement et doit les incarner. Cette culture met l’accent à la fois sur le comportement scolaire et le comportement social à l’intérieur de l’établissement.
Les attentes doivent être aussi élevées que possible, pour tous. Il s’agit de construire cette culture dans la pratique avec autant de précision, de clarté et de simplicité que possible. Les enseignants et les élèves doivent savoir exactement comment s’y conformer, et ce à quoi ressemble la culture, les valeurs, en pratique.
Les comportements attendus doivent être clairement définis dans chacun des espaces de l’environnement scolaire.
Cela signifie qu’il faut définir, expliciter, communiquer, démontrer, enseigner et maintenir les comportements attendus de manière systématique et fidèle. Il faut veiller à ce que chaque composante de la vie scolaire nourrisse et renforce la cohérence de l’ensemble à travers la culture.
L’un des principaux moyens d’y parvenir est de concevoir des routines que les élèves et le personnel doivent suivre. Tout comportement qui devrait être identique, la plupart du temps, ou tout le temps, devrait être transformé en routine et enseigné.
Chaque direction d’école devrait consciemment aspirer en priorité et concrètement œuvrer à un comportement optimal dans l’établissement.
Les enseignants seuls, de leur propre initiative, aussi compétents soient-ils, ne peuvent pas intervenir avec le même impact qu’un chef d’établissement. Celui-ci a le pouvoir d’œuvrer à établir une vision commune ambitieuse de la culture d’un établissement.
Le succès d’une culture d’école réside dans son ancrage et son maintien. Cela inclut la formation du personnel, l’utilisation efficace des conséquences, le contrôle des données, les enquêtes auprès du personnel et des élèves et le maintien des normes.
Certains élèves peuvent manifester des comportements qui les désengagent eux-mêmes, qui distraient leurs condisciples ou qui perturbent plus particulièrement les activités d’enseignement. Il peut également s’agir de comportements offensifs qui impactent le bien-être d’autres personnes. Ces comportements ont un impact négatif fort sur le climat scolaire.
La notion de mauvais comportement relate des réalités très différentes, des perturbations mineures jusqu’aux perturbations majeures.
De manière générale, il est utile de considérer comme mauvais comportement tout comportement qui nuit à la réussite scolaire et sociale au sein de la communauté scolaire. De même, il faut y adjoindre les comportements qui portent atteinte à la dignité et à l’intégrité du personnel ou des élèves.
Dans la plupart des établissements existent des zones où le comportement est plus ou moins bon. Certaines classes, certains cours ou des moments de la journée à certains endroits peuvent présenter des problèmes épisodiques ou récurrents. Dans un grand nombre d’écoles, le comportement pourrait être ainsi bien meilleur.
Dans la plupart des classes, il y a des occurrences plus ou moins fréquentes, d’écarts de comportements. Il peut suffire de quelques élèves perturbateurs pour faire dérailler à certains moments un cours. De même, certains comportements anodins comme des bavardages discrets peuvent commencer à poser problème lorsqu’ils deviennent systématiques et s’étendent. De toute façon, ils représentent un coût en matière de temps d’enseignement et d’apprentissage.
L’erreur, lorsque nous examinons les caractéristiques d’un système de comportement, est de ne le voir qu’en matière de minimisation des mauvais comportements.
Un modèle plus responsabilisant et plus ambitieux consiste à comprendre qu’un bon comportement dépasse la simple minimisation des aspects négatifs. Nous devons chercher avant tout à maximiser et à soutenir les comportements positifs.
L’un ne va pas sans l’autre. Si l’augmentation des comportements positifs doit être l’objectif ambitieux de la direction de l’école, elle doit être réalisée en même temps que la réduction des comportements négatifs.
La recherche a mis en évidence un certain nombre de stratégies que les écoles ayant un comportement exceptionnel utilisent fréquemment. Celles-ci devraient être partagées et mises à la disposition de tous les responsables scolaires afin qu’ils puissent décider si elles sont appropriées pour leurs écoles.
En effet, à la vue de la diversité des contextes, les défis varient d’une école à l’autre également. Il est donc impossible de prescrire un ensemble de stratégies générales qui garantiront des améliorations en toutes circonstances.
Cependant, bon nombre des principaux défis se situent dans une gamme limitée de variété. Nous pouvons donc définir des stratégies générales qui ont une probabilité beaucoup plus élevée que d’autres d’être utiles dans un plus grand nombre de circonstances.
Un autre point fondamental est que toutes les écoles accueillent des élèves et en tant qu’êtres humains, ceux-ci répondent également à des caractéristiques psychologiques, comportementales communes et générales.
Tom Hierck et ses collègues (2012) le mentionnent à propos des valeurs qui servent d’assise à la culture d’une école. Les valeurs offrent une vision claire de l’objectif à long terme, cependant, la difficulté réside davantage dans l’opérationnalisation et dans les objectifs à court terme qui permettront de l’atteindre.
Elle l’est d’autant plus qu’il n’y a pas de recette miracle, transposable et applicable, telle quelle partout. Les écoles varient énormément en matière de démographie, de facteurs socioéconomiques, de composition du personnel, d’histoire, d’infrastructure, d’emplacement, de filières, etc. Les stratégies optimales requises pour améliorer l’école dépendent énormément de ces facteurs contextuels.
Soutenir la création d’une culture dans un établissement scolaire
La thèse défendue par Tom Bennett (2017) est que la culture d’une école est pour une part non négligeable une création délibérée dans laquelle la direction d’une école a un rôle crucial à jouer.
La direction doit veiller à la conception d’une vision détaillée de ce à quoi la culture devrait ressembler pour son école. Cette culture prend appui sur les valeurs propres au projet d’établissement et doit les incarner. Cette culture met l’accent à la fois sur le comportement scolaire et le comportement social à l’intérieur de l’établissement.
Les attentes doivent être aussi élevées que possible, pour tous. Il s’agit de construire cette culture dans la pratique avec autant de précision, de clarté et de simplicité que possible. Les enseignants et les élèves doivent savoir exactement comment s’y conformer, et ce à quoi ressemble la culture, les valeurs, en pratique.
Les comportements attendus doivent être clairement définis dans chacun des espaces de l’environnement scolaire.
Cela signifie qu’il faut définir, expliciter, communiquer, démontrer, enseigner et maintenir les comportements attendus de manière systématique et fidèle. Il faut veiller à ce que chaque composante de la vie scolaire nourrisse et renforce la cohérence de l’ensemble à travers la culture.
L’un des principaux moyens d’y parvenir est de concevoir des routines que les élèves et le personnel doivent suivre. Tout comportement qui devrait être identique, la plupart du temps, ou tout le temps, devrait être transformé en routine et enseigné.
Chaque direction d’école devrait consciemment aspirer en priorité et concrètement œuvrer à un comportement optimal dans l’établissement.
Les enseignants seuls, de leur propre initiative, aussi compétents soient-ils, ne peuvent pas intervenir avec le même impact qu’un chef d’établissement. Celui-ci a le pouvoir d’œuvrer à établir une vision commune ambitieuse de la culture d’un établissement.
Le succès d’une culture d’école réside dans son ancrage et son maintien. Cela inclut la formation du personnel, l’utilisation efficace des conséquences, le contrôle des données, les enquêtes auprès du personnel et des élèves et le maintien des normes.
Soutenir le comportement positif et agir face aux comportements inadéquats
Certains élèves peuvent manifester des comportements qui les désengagent eux-mêmes, qui distraient leurs condisciples ou qui perturbent plus particulièrement les activités d’enseignement. Il peut également s’agir de comportements offensifs qui impactent le bien-être d’autres personnes. Ces comportements ont un impact négatif fort sur le climat scolaire.
La notion de mauvais comportement relate des réalités très différentes, des perturbations mineures jusqu’aux perturbations majeures.
De manière générale, il est utile de considérer comme mauvais comportement tout comportement qui nuit à la réussite scolaire et sociale au sein de la communauté scolaire. De même, il faut y adjoindre les comportements qui portent atteinte à la dignité et à l’intégrité du personnel ou des élèves.
Dans la plupart des établissements existent des zones où le comportement est plus ou moins bon. Certaines classes, certains cours ou des moments de la journée à certains endroits peuvent présenter des problèmes épisodiques ou récurrents. Dans un grand nombre d’écoles, le comportement pourrait être ainsi bien meilleur.
Dans la plupart des classes, il y a des occurrences plus ou moins fréquentes, d’écarts de comportements. Il peut suffire de quelques élèves perturbateurs pour faire dérailler à certains moments un cours. De même, certains comportements anodins comme des bavardages discrets peuvent commencer à poser problème lorsqu’ils deviennent systématiques et s’étendent. De toute façon, ils représentent un coût en matière de temps d’enseignement et d’apprentissage.
L’erreur, lorsque nous examinons les caractéristiques d’un système de comportement, est de ne le voir qu’en matière de minimisation des mauvais comportements.
Un modèle plus responsabilisant et plus ambitieux consiste à comprendre qu’un bon comportement dépasse la simple minimisation des aspects négatifs. Nous devons chercher avant tout à maximiser et à soutenir les comportements positifs.
L’un ne va pas sans l’autre. Si l’augmentation des comportements positifs doit être l’objectif ambitieux de la direction de l’école, elle doit être réalisée en même temps que la réduction des comportements négatifs.
L’existence de stratégies générales bénéfiques à l’établissement d’une culture scolaire saine en école
La recherche a mis en évidence un certain nombre de stratégies que les écoles ayant un comportement exceptionnel utilisent fréquemment. Celles-ci devraient être partagées et mises à la disposition de tous les responsables scolaires afin qu’ils puissent décider si elles sont appropriées pour leurs écoles.
En effet, à la vue de la diversité des contextes, les défis varient d’une école à l’autre également. Il est donc impossible de prescrire un ensemble de stratégies générales qui garantiront des améliorations en toutes circonstances.
Cependant, bon nombre des principaux défis se situent dans une gamme limitée de variété. Nous pouvons donc définir des stratégies générales qui ont une probabilité beaucoup plus élevée que d’autres d’être utiles dans un plus grand nombre de circonstances.
Un autre point fondamental est que toutes les écoles accueillent des élèves et en tant qu’êtres humains, ceux-ci répondent également à des caractéristiques psychologiques, comportementales communes et générales.
L’opérationnalisation et célébration au centre de l’expression de la culture d’une école
Tom Hierck et ses collègues (2012) le mentionnent à propos des valeurs qui servent d’assise à la culture d’une école. Les valeurs offrent une vision claire de l’objectif à long terme, cependant, la difficulté réside davantage dans l’opérationnalisation et dans les objectifs à court terme qui permettront de l’atteindre.
L’objectif final peut sembler nous sembler lointain, voire inaccessible. Nous devons récolter graduellement les fruits de réussites et d’avancées progressives. Nous devons reconnaître la valeur de celles-ci qui non seulement rapprochent de l’objectif final, mais nourrissent la motivation.
La célébration des résultats et leur suivi permettent de favoriser une culture axée sur l’esprit de collaboration et l’amélioration. Elle permet de contrer la lassitude, le cynisme et l’épuisement. Elles soudent les membres d’un groupe, renforcent les liens, donnent confiance et remontent le moral.
Les membres de la communauté scolaire doivent pouvoir constater rapidement que leurs efforts portent des fruits. Célébrer les étapes du parcours donne une preuve tangible que les efforts quotidiens rapportent des dividendes. C’est une source de motivation qui favorise l’atteinte de l’objectif à long terme.
Lorsque le soutien du leadership et sa traduction dans sa vision dans la culture scolaire sont favorables, nous pouvons trouver les éléments suivants :
Lorsque le soutien du leadership et se traduction dans sa vision dans la culture scolaire sont moins favorables, nous pouvons trouver les éléments suivants :
Tom Bennett, Creating a culture, 2017
Tom Hierck, Charlie Coleman and Chris Weber, La pyramide des interventions sur le comportement, 2012, Chenelière
La célébration des résultats et leur suivi permettent de favoriser une culture axée sur l’esprit de collaboration et l’amélioration. Elle permet de contrer la lassitude, le cynisme et l’épuisement. Elles soudent les membres d’un groupe, renforcent les liens, donnent confiance et remontent le moral.
Les membres de la communauté scolaire doivent pouvoir constater rapidement que leurs efforts portent des fruits. Célébrer les étapes du parcours donne une preuve tangible que les efforts quotidiens rapportent des dividendes. C’est une source de motivation qui favorise l’atteinte de l’objectif à long terme.
Facteurs favorables liés à l’établissement d’une culture scolaire saine
- Une direction de l’école très engagée, très visible, avec des objectifs ambitieux, accompagnée par une équipe solidaire.
- Des attentes comportementales clairement communiquées, réalistes et explicitées, acceptées par tous les membres de l’école.
- Des routines comportementales communes, cohérentes et généralisées, dans les différents lieux de l’école.
- Une compréhension partagée de la culture et des valeurs de l’école, un esprit et leur expression à travers les comportements observés.
- Un niveau élevé d’engagement du personnel et d’adhésion des parents à l’égard de la vision et des stratégies adoptées par l’école au niveau du comportement.
- Un soutien et un respect mutuel entre la direction et les enseignants, qui se traduit jusque dans le cadre du développement professionnel.
- Un souci du détail et de la rigueur dans la mise en œuvre des stratégies adoptées, et dans le respect des missions scolaires.
- L’expression d’attentes élevées envers tous les élèves et tous les enseignants, et la conviction que tous comptent.
Facteurs défavorables liés à l’établissement d’une culture scolaire saine
- Un manque de clarté dans la vision partagée ou une mauvaise communication de celle-ci au personnel ou aux élèves.
- Un manque de compétences d’une partie des enseignants en matière de gestion de classe.
- Un mauvais calibrage dans la mise en œuvre ou dans l’organisation de la gestion de classe qui induit de faibles attentes de conformité.
- Un accueil et un encadrement insuffisants et inadéquats pour les nouveaux élèves et les nouveaux enseignants.
- Un personnel éducatif surchargé par le travail administratif ou par des tâches organisationnelles, dès lors incapable de superviser et d’influencer le comportement de manière effective.
- Un manque de qualification du personnel chargé du suivi dans la gestion des écarts de comportement majeurs (absence de compétence en matière d’analyse appliquée du comportement par exemple).
- Une direction absente, indifférente, indisponible, peu présente sur le terrain ou surchargée.
- Des incohérences entre les pratiques adoptées par les enseignants en matière de gestion de classe et le suivi assuré par les responsables.
Mis à jour le 17/08/2024
Bibliographie
Tom Bennett, Creating a culture, 2017
Tom Hierck, Charlie Coleman and Chris Weber, La pyramide des interventions sur le comportement, 2012, Chenelière
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