mercredi 2 janvier 2019

Importance de la circulation et des interactions sociales de l’enseignant en classe

La recherche a montré que les enseignants débutants et les enseignants experts en gestion de classe peuvent passer les trois quarts de leur temps d’enseignement à l’avant de la classe. Mais les enseignants experts ne le font que lorsqu’ils sont assurés de l’engagement et de l’attention de leurs élèves. En dehors de ces moments-là, ils circulent en classe. 

(Photographie : Chris Fagerlund)


L’effet bénéfique de la circulation de l'enseignant en classe


Il est suggéré aux enseignants qui rencontrent des difficultés avec une classe de passer la moitié de leur temps d’enseignement partout ailleurs dans la classe qu'à l'avant de la classe. Lorsque cette consigne est suivie, les problèmes de comportement se réduisent ou sont éliminés. Elle permet à l'enseignant de mieux exercer sa vigilance en classe et de mieux développer les relations avec chacun de ses élèves.

Dans les classes où les enseignants restent essentiellement à l’avant de la classe pour donner leur cours deux phénomènes se passent :
  • Les perturbations chez leurs élèves se produisent en majorité à l’arrière des classes
  • Les interactions pédagogiques positives entre l’enseignant et ses élèves ont lieu vers l’avant de la classe.
Dans la classe, si l’enseignant évite de porter son attention aux problèmes en puissance, il lance une invitation aux élèves à se comporter de manière inappropriée. Il est difficile pour l’enseignant de superviser les activités dans sa classe lorsqu’il est assis à son bureau ou lorsqu’il reste constamment sur le devant de la classe. Voilà pourquoi il est plus prudent de circuler en classe.

Lorsque les enseignants se déplacent dans les salles de classe, les perturbations diminuent et ses interactions avec les différents élèves sont réparties plus uniformément.



Une bonne disposition des bureaux d’élèves


Une plus grande distance ou un plus grand espace entre les bureaux des élèves réduit le comportement inapproprié des élèves. Cet effet peut être expliqué par la difficulté qu’ont les élèves à attirer l’attention des autres et à communiquer discrètement.

Les bureaux des élèves doivent être suffisamment éloignés les uns des autres pour permettre à l’enseignant de se déplacer. L’enseignant doit pouvoir circuler à côté de chaque élève aisément. De même comme le recommande Kounin (1970), il s’agit de disposer les sièges de façon à ce que les élèves soient toujours à portée de vue de l’enseignant.



Quatre critères d’une circulation efficace de l’enseignant


Si le déplacement de l’enseignant en classe est important, il implique toutefois qu’il réponde à certaines caractéristiques pour fournir l’impact escompté : 

Premièrement, plus les enseignants se déplacent dans la classe, moins ils restent assis ou statiques durant le cours.

Deuxièmement, circuler n’est pas tout, il est également utile que l’enseignant ait de brèves interactions avec les élèves pendant qu’il circule, notamment lorsqu’il surveille leur travail et leur engagement durant un temps de pratique autonome.

Troisièmement, les enseignants doivent veiller à assurer une bonne répartition de leurs déplacements et de leurs interactions au sein de la classe. L’enjeu est de distribuer également la proximité, l’attention, le renforcement et les échanges à tous les élèves. L’enseignant prévoit circuler partout dans la classe, il s’assure d’occuper tout l’espace.

Quatrièmement, les enseignants doivent veiller à avoir un déplacement aléatoire et ne pas exécuter la même boucle. Sinon celle-ci devient complètement prévisible pour les élèves qui peuvent de nouveau s’adonner plus facilement à des perturbations. Les élèves ne doivent pas être en mesure de prévoir à quel moment l’enseignant s’approchera d’eux pour vérifier l’avancement de leur travail.

La même chose est valable quand nous surveillons des élèves dans un contexte différent de la classe, nous ne pouvons rester statiques, les bras croisés, mais nous devons circuler partout. Nous devons être imprévisibles dans nos déplacements de manière à soutenir l'engagement des élèves et à favoriser leurs processus attentionnels.



L’importance de la vigilance


Pour assurer un encadrement bienveillant et sécurisant, l’enseignant doit être vigilant et attentif à tout ce qui se déroule dans sa classe.

Il s’agit pour lui de développer sa capacité à surveiller efficacement les multiples évènements qui se déroulent en permanence dans sa classe, indépendamment de son occupation du moment. La vigilance amène l’enseignant à inhiber ou corriger les comportements inappropriés avant qu’ils n'apparaissent, qu'ils ne s’intensifient ou ne s’étendent aux autres élèves.

Pour assurer un encadrement bienveillant, l’enseignant doit effectuer de manière perceptible par les élèves un balayage visuel constant de la classe (de gauche à droite, de l’avant vers l’arrière) afin d’avoir l’œil sur tous ses élèves. Il doit être en alerte constante et rester vigilant à propos de tout ce qui se déroule en classe.

Il faut que les élèves aient l’impression que l’enseignant a des yeux partout, tout autour de la tête. C’est le concept de with-it-ness explicité à l’origine par Jacob Kounin (1970) :
  • L’enseignant est responsable de l’inhibition et de la prévention des comportements perturbateurs.
  • L’enseignant vise à établir un contact visuel régulier avec tous les élèves. Il reste toujours attentif aux sons et aux mouvements des élèves dans la classe. Il jette un coup d’œil régulièrement sur tous les élèves de manière à ce qu’ils sentent sa présence attentive.
  • L’enseignant continue de balayer la classe du regard même lorsqu’il apporte de l’aide à un élève particulier ou à un petit groupe d’élèves. Lorsqu’il aide un élève, l’enseignant doit s’assurer de ne pas tourner le dos au reste de la classe ou alors très temporairement.
  • L’enseignant s’adresse aux élèves de manière systématique en utilisant leur prénom avec aisance. Il a mémorisé leurs prénoms au préalable.
  • L’enseignant développe rapidement des connaissances sur chaque élève sur une base personnelle (nom, intérêts, forces, faiblesses, etc.). Il sait à qui il s’adresse et peut personnaliser ses interaction avec lui quand cela est opportun.
  • L’enseignant montre qu’il est attentif au bien-être et à l’apprentissage de tous ses élèves :
    • Il vérifie la compréhension et l’engagemewfnt de tous.
    • Il leur fournit du support et de la rétroaction en cas de besoin détecté.
    • Il travaille avec ses élèves pour stimuler leur intérêt, leur implication et leur coopération, en leur donnant des occasions de réussite et en renforcement positivement leur bon comportement.
  • L’enseignant fait preuve de tact et rester calme et bienveillant même lorsqu’il intervient pour informer l’élève que son comportement enfreint le règlement. 
  • L’enseignant a communiqué préalablement à ses élèves toutes les attentes comportementales et s'est assuré qu'ils les comprennent et les connaissent. 
  • L’enseignant notifie l’écart de comportement dès la première détection, en respectant le continuum d'interventions, pour faire savoir à la classe qu’il y est attentif. Il ne laisse pas les inconduites s’aggraver avant de prendre des mesures.
  • L’enseignant maintient sa vigilance en tout temps, même lorsque tout semble bien aller. Une classe peut se désorganiser rapidement, il demeure constamment en alerte.

Être en état d’alerte permet à l’enseignant de cibler correctement l’élève fautif qui le premier va enfreindre la règle préétablie. L’efficacité de la vigilance est accrue lorsque l’enseignant est en mesure d’identifier correctement l’élève qui est l’instigateur de l’incident.

Une forme particulièrement intéressante pour que les élèves prennent conscience du phénomène est de démontrer cette capacité de savoir ce que chaque élève fait à tout moment durant le cours. Par exemple, en écrivant au tableau, un enseignant peut intervenir par une remarque auprès de ceux qui sont inattentifs malgré qu’ils ne soient pas dans son angle de vision. Il s’agit d’anticiper et d’être sensible aux signes avant-coureurs, de sentir l’atmosphère par la lecture de signes non verbaux chez les élèves.

Un enseignant qui n’est pas en état d’alerte va manquer les premières infractions. Du coup, il a toutes les chances de ne pas cibler l’instigateur. Un enseignant qui n’est pas en état d’alerte ne parvient pas à régler le problème avant qu’il dégénère et nécessite une intervention majeure, ou encore il ne cible pas le « bon » élève lors de son intervention.

Un enseignant qui cible le mauvais élève à la suite d’un comportement perturbateur est perçu par les élèves comme ne sachant pas ce qui se passe vraiment. Il apparait déconnecté de la réalité. Ce phénomène est un argument de plus en faveur d’une intervention rapide dans le traitement des écarts de conduite. Si l’enseignant n’agit pas directement, l’inconduite peut se propager et l’instigateur a toutes les chances de ne pas être démasqué et de ressentir un certain pouvoir personnel. Le climat de la classe peut progressivement se dégrader et l'intervention va alors nécessiter une intervention majeure qui a toutes les chances de cibler un responsable secondaire et ne rien régler du tout.

Le withitness est une forme d’empathie proactive. Cela correspond à l’idée qu’il est souvent possible d’aider les élèves à se remettre sur les rails avant qu’ils ne deviennent trop démotivés et trop démoralisés. Il s’agit en quelque sorte d’anticiper sur la situation, faire preuve d’empathie pour agir de manière juste et éviter des conséquences indésirables, que ce soit pour un renforcement ou une réprimande. Il ne s’agit certainement pas d’installer une atmosphère de contrôle.



Augmenter le nombre et la qualité des interactions


Un enseignant qui circule dans une classe à proximité de ses élèves fera plus de remarques et aura plus d’interactions sociales avec ses élèves que lorsqu’il stationne à l’avant de la classe.

Il pose des questions ouvertes. Une question qui se répond par oui par non ne crée pas une conversation de grande durée. Elle ne permet pas d’apporter des nuances ni de comprendre en finesse ce qui est compris.

Il s’agit de toujours se rappeler que nous ne pouvons pas contrôler nos élèves. Nous pouvons simplement les influencer. 

Par conséquent, en tant qu’enseignant, pour modifier le comportement de mes élèves : 
  • Je dois au départ, modifier mes propres comportements. 
  • Je dois accepter que je ne connaisse pas tout de mes élèves. Dès lors, j’évite d’être catégorique dans mes remarques et je laisse une place aux nuances et à des interprétations alternatives.
L’enseignant doit veiller également à utiliser des expressions faciales appropriées, c’est-à-dire sourire, être accueillant, bienveillant, patient.



Mettre en œuvre l’effet de réverbération en gestion de classe


L’effet de réverbération est une forme de double adressage en gestion de classe. 

Le double adressage concerne deux types d’actions :
  • S’adresser à un élève ou à un groupe d’élèves envoie indirectement un message aux autres élèves qui sont spectateurs de l’interaction, c’est l’effet de réverbération.
  • S’adresser à toute la classe pour attirer l’attention de certains élèves sur leur comportement, dans une logique d’intervention non directionnelle ou de précorrection. C’est une des étapes du continuum d’interventions face aux perturbations mineures en gestion de classe.
L’effet de réverbération, « ripple effet » en anglais, a été mis en évidence par Jacob S. Kounin (1970). On peut le décomposer en deux sous effets : l’effet de proximité et l’effet d’entrainement.

Jacob S. Kounin (1970) a étudié comment la façon dont un enseignant gérait le comportement perturbateur d’un élève allait influencer les autres élèves qui y assistaient en tant que spectateurs. Il a mis en évidence que différentes techniques de gestion du comportement ciblé étaient susceptibles de produire différents types d’effets sur les élèves observateurs.


Effet de proximité (effet primaire)

Les remarques données à un élève sont plus efficaces lorsqu’elles sont données à une distance d’un mètre plutôt que d’un point plus éloigné comme l’avant de la classe. La proximité accroit ainsi l’efficacité des interactions positives ou coercitives des enseignants. Pour autant, il faut respecter cette distance de un mètre. Être plus proche signifierait entrer dans la bulle de l’élève. Ses besoins de sécurité ne seraient plus respectés.

L’effet de proximité permet souvent de circonscrire les comportements indisciplinés, comme se diriger vers un élève qui se comporte mal, est distrait ou désorganisé, tout en continuant à s’adresser à la classe. En faisant cela, l’élève va généralement simplement arrêter de lui-même son mauvais comportement. Le simple fait de s’approcher d’un élève qui présente un comportement problématique est une stratégie efficace. L’enseignant fait usage de la proximité de façon à faire cesser le comportement inapproprié sans interrompre le cours.

Cette technique consiste à encourager la manifestation de comportements positifs de la part de l’élève. La proximité de l’enseignant aide l’élève à maîtriser ses pulsions.

Ces actions de l’enseignant, quoique discrètes, vont être observées par d’autres élèves, ce qui nous amène à un effet secondaire de l’effet de réverbération, l’effet d’entrainement.


Effet d’entrainement (effet secondaire)

Lorsqu’un élève est félicité ou réprimandé pour son comportement par l’enseignant qui est situé à proximité, il se manifeste généralement une amélioration simultanée du comportement de l’élève situé dans un siège adjacent :
  • Lorsqu’un enseignant cible et effectue un rappel des routines auprès d’un élève dont le comportement représente une perturbation mineure, il influence souvent le comportement des élèves assis à proximité.
  • Inversement, remarquer un comportement positif chez un ou un petit groupe d’élèves attire l’attention des autres sur nos attentes.
Ainsi, si nous avons deux élèves dont l’un est engagé dans la tâche demandée et l’autre pas. Plutôt que de faire une remarque négative à ce dernier, nous circulons à proximité et nous offrons un renforcement positif à celui engagé dans la tâche. Il y a de bonnes chances que celui non encore engagé se mettra alors au travail. Dans ce cas plutôt que de lui faire une remarque négative, nous pouvons alors lui offrir également un renforcement positif.

L’effet d’entrainement est le plus puissant au niveau de la petite enfance et du primaire. Au niveau du secondaire, Kounin (1970) a constaté que le respect de l’enseignant et la grande motivation à apprendre sont les phénomènes majeurs. Ils entrainent la plus grande participation des élèves et un minimum de mauvaise conduite de leur part.



L’effet de réverbération et une communication claire et ciblée au service d’attentes élevées


En mobilisant l’effet de réverbération et en utilisant une communication claire et ciblée, un enseignant peut mieux mettre en œuvre et partager des attentes élevées auprès de ses élèves.


Des interventions directes, fermes, claires et rapides

L’effet de réverbération dépend de la clarté de la communication de l’enseignant, de sa spécificité et de sa discrétion. Il témoigne à la fois de la vigilance de l’enseignant et du caractère ciblé et maîtrisé de ses interventions.

Si l’élève n’obtempère pas naturellement avec la proximité de l’enseignant, celui-ci est en mesure de faire une remarque discrète et ciblée sans avoir besoin de la faire publiquement face à toute la classe.

La proximité permet souvent de signaler une infraction le plus confidentiellement possible, parfois par un simple regard, ce qui évite de déranger la classe. L’avantage de la stratégie est alors qu’elle s’utilise discrètement, sans interrompre le flot des activités.

Cet effet est positivement influencé par la clarté et la fermeté de l’intervention de l’enseignant. Cet effet est plus important lorsque l’enseignant nomme clairement le comportement inacceptable et précise le comportement attendu en justifiant brièvement les raisons de son intervention.

En agissant de la sorte, de manière ponctuelle, économe et ciblée, l’enseignant a un impact sur le comportement des élèves tout en maintenant le vecteur principal de l’enseignement. Le cours ne s’interrompt pas. Le fait que certains élèves perçoivent les interventions discrètes de l’enseignant pour conserver et maintenir l’attention de ses élèves les aide en retour à maintenir leur propre vigilance.


Connaitre sa classe

L’effet de réverbération est maximisé lorsque l’enseignant a une bonne connaissance de ses élèves et de leurs spécificités, et de bonnes relations avec eux. L’effet de réverbération est particulièrement utile dans un contexte d’attentes élevées.

L’enseignant va veiller particulièrement sur le travail et sur le comportement des élèves qui deviennent facilement désorientés ou distraits. Il leur offre le soutien nécessaire pour rester engagé. En étant statistiquement plus souvent à proximité physique de ces élèves, il peut leur offrir une rétroaction faite de renforcement positif et d’interventions correctives minimes et discrètes. De cette manière, ces élèves sont encouragés à bien travailler et à se comporter correctement.

Ce faisant, il lance à ces élèves le message clair qu’il est toujours pleinement attentif à ce qui se passe en classe. Il veille sur l’apprentissage de ses élèves et leur réussite scolaire. Souvent, le seul fait d’être physiquement près d’un élève qui serait tenté de se désorganiser permet de désamorcer la situation rapidement et simplement. Ce faisant, nous lui fournissons le soutien nécessaire à ses apprentissages et nous multiplions les opportunités d’interactions positives. 


Conclusion

L’augmentation du nombre d’échanges et de leur impact lors d’une circulation de l’enseignant en classe permet de mieux contrôler et limiter les perturbations chez les élèves.

La proximité de l’enseignant avec les élèves favorise l’engagement scolaire des élèves et également celui de l’enseignant et permet l’établissement d’interactions plus positives.

Si la capacité de concevoir un enseignement qui stimule l’intérêt des élèves et promeut l’apprentissage est fondamentale pour l’enseignant, une autre qualité est également essentielle. Il s’agit de pouvoir établir une relation avec les élèves de telle manière qu’ils se sentent supportés et motivés à apprendre. Un enseignant efficace a également besoin de bonnes capacités de communication afin d’être capable de travailler avec divers groupes d’élèves et leurs parents.



Mis à jour le 21/12/2022

Bibliographie


Steve Bissonnette, L’enseignement explicite des comportements, Conférence à l’UMons, 2018, https://youtu.be/o_2G8cjPJqA

Fred L. Fifer, Teacher Mobility and Classroom Management. The Education Digest: 52(1), 28–29, 1986

Gunter, P. L., Shores, R. E., Jack, S. L., Rasmussen, S. K., & Flowers, J. (1995). On the Move Using Teacher/Student Proximity to Improve Students’ Behavior. TEACHING Exceptional Children, 28(1), 12–14.

Classroom Management Theorists and Theories/Jacob Kounin, https://en.wikibooks.org/w/index.php?title=Classroom_Management_Theorists_and_Theories/Jacob_Kounin&oldid=3454668 (last visited January 13, 2019).

Clermont Gauthier et Steve Bissonnette, L’enseignement explicite : une approche pédagogique pour la gestion des apprentissages et des comportements, in Clermont Gauthier & Maurice Tardif, La Pédagogie (4e Édition), Chenelière Éducation, 2017, PP 245-263

Kounin, Jacob S. (1970) Discipline and Group Management in Classrooms. Holt, Rinehart and Winston, Inc.

Bissonnette, Steve, Gauthier, Clermont, Castonguay, Mireille, l’enseignement explicite des comportements, Pour une gestion efficace des comportements en classe et dans l’école, Chenelière Éducation, Montréal, 2016

1 commentaire:

  1. j'aime vos articles et votre blog.
    Merci pour votre travail.

    Belle année 2019 et bonne santé !
    C.H

    RépondreSupprimer