(Photographie : Hedy Bach)
Liens avec des modèles du succès
La qualité de l’engagement dans une pratique délibérée dépend d’une vision claire de là où nous allons. Elle permet de construire une appropriation en profondeur. Nous avons tout intérêt à ce que les élèves identifient le plus tôt possible l’attendu pour qu’ils puissent être en mesure de s’impliquer dans de telles démarches.
Les exemples développés et problèmes résolus, auxquels aboutit le modelage et qui en sont une expression écrite, permettent de renforcer la construction d’images mentales du succès chez les élèves.
Les élèves, pour lesquels nous modélisons le succès, savent ensuite à quoi ressemble la réussite, comment l’atteindre et la considèrent à leur portée.
Avoir le succès en ligne de mire donne une direction à suivre et un sens à la pratique puisqu’ils peuvent viser quelque chose de concret et d’accessible.
Le modelage en rendant le succès visible, identifiable et accessible, matérialise les objectifs pédagogiques et clarifie les intentions d’apprentissage.
Cela ne peut se faire qu’à travers l’expérience d’une variété d’exemples du succès. Les exemples établissent les normes pour ce que les élèves et l’enseignant aspirent à réaliser. Ils donnent aux élèves le goût de l’excellence. Ils gagnent à être issus de productions anonymisées d’élèves antérieurs.
Mettre en évidence les productions exemplaires d’autres élèves, d’années antérieures ou de classe différentes, permet de montrer qu’elles ne sont pas uniquement le résultat de l’expertise d’un enseignant.
La mise en avant régulière de productions modèles générées par les élèves peut être à ce titre un levier puissant. Un élève est beaucoup plus susceptible de croire qu’il peut imiter d’excellents exemples s’il peut s’identifier à ses créateurs.
Il est ainsi utile de garder des traces, de photographier ou scanner des travaux exemplaires. Nous pouvons dès lors les montrer sur un visualiseur à toute la classe lors des échanges en pratique guidée, lors d’un modelage ou d’une rétroaction à la classe entière. Nous gagnons à ce moment-là à en discuter les forces et les faiblesses avant d’engager les élèves dans une mise en pratique.
Il est utile de déconstruire non seulement les connaissances et les compétences démontrées dans les exemples, mais aussi les stratégies cognitives et métacognitives qui ont permis leur émergence. Elles sont source d’émulation ultérieure.
Certaines années scolaires, parce qu’elles marquent un passage de niveau, ou qu’elles font suite à des choix d’options, présentent des difficultés particulières. Elles nécessitent une remise en perspective et une amélioration des stratégies cognitives et métacognitives à mobiliser par les élèves.
Il peut alors être utile comme stratégie pour l’enseignant de modéliser des parcours réussis dont il a été témoin. Au début de chaque année scolaire, identifier l’un ou l’autre élève qui a fait de grands progrès l’année précédente et a su trouver les ressources où elles étaient et affronter ses difficultés avec succès.
Le succès peut se construire par petits pas, en travaillant avec persévérance toute l’année, en n’abandonnant jamais face aux difficultés, à travers des petits gains, des étapes, en accumulant de petites victoires. Au fil du temps, cela se traduit par une réussite scolaire complète.
L’accessibilité et la compréhension des intentions d’apprentissage présentées sous forme de défis correctement calibrés peuvent augmenter la motivation et le sentiment d’auto-efficacité des élèves.
Ceci est d’autant plus qu’ils sont perçus comme un ensemble imbriqué de sous-objectifs réalisables et atteignables. L’élève est guidé et nous lui fournissons des repères, qui sont autant d’invitations à l’action.
Dès lors, nous ne pouvons nous contenter de donner aux élèves des objectifs pédagogiques qui ne sont que des descriptions normatives de compétences à manifester en matière de savoirs ou de savoir-faire. Leur problème est qu’ils n’indiquent pas explicitement aux élèves comment y arriver, à quoi ressemble le résultat final et quel est exactement le processus pour y arriver.
À travers le modelage, les intentions d’apprentissage matérialisent le lien avec les critères de réussite. Ces derniers prennent sens et ne sont utiles, que quand ils trouvent leur origine dans le modèle et y restent liés
Les élèves sont des novices et n’ont souvent pas immédiatement une image mentale du succès totalement précise ou complète sur laquelle s’appuyer. Lors de la pratique, il est utile de les amener et de les inciter à comparer leurs productions à des modèles, à s’évaluer.
Cela donne la forme d’une rétroaction efficace qui s’emploie à générer et favoriser des comparaisons entre un état actuel perfectible et un idéal identifiable. En apprenant aux élèves à être attentifs à leur cible personnelle, nous leur permettons de prendre du recul et d’identifier des objectifs d’amélioration qui leur sont propres.
Prenant conscience des décalages et de leur nature, ils peuvent améliorer leur production ou se fixer de nouveaux objectifs pour leur prochaine tentative.
À son plus simple niveau, le modelage peut être critiqué comme un simple apprentissage par imitation par ses détracteurs. Mais si nous multiplions les modèles et les exemples que nous travaillons de cette façon, cela peut procurer d’énormes avantages.
En sciences ou en mathématiques, de nombreux problèmes, structurellement différents, peuvent répondre à des stratégies similaires. Le modelage a donc un double enjeu :
En modelant la résolution d’un certain nombre de problèmes d’un même champ de matière, nous montrons clairement comment différents concepts propres sont reliés et interdépendants, comment le raisonnement manœuvre parmi ceux-ci.
En tant qu’enseignants, nous visons à ce que les élèves intériorisent les modèles que nous partageons et travaillons avec eux au fil du temps.
La mise en avant régulière de productions modèles générées par les élèves peut être à ce titre un levier puissant. Un élève est beaucoup plus susceptible de croire qu’il peut imiter d’excellents exemples s’il peut s’identifier à ses créateurs.
Il est ainsi utile de garder des traces, de photographier ou scanner des travaux exemplaires. Nous pouvons dès lors les montrer sur un visualiseur à toute la classe lors des échanges en pratique guidée, lors d’un modelage ou d’une rétroaction à la classe entière. Nous gagnons à ce moment-là à en discuter les forces et les faiblesses avant d’engager les élèves dans une mise en pratique.
Il est utile de déconstruire non seulement les connaissances et les compétences démontrées dans les exemples, mais aussi les stratégies cognitives et métacognitives qui ont permis leur émergence. Elles sont source d’émulation ultérieure.
Certaines années scolaires, parce qu’elles marquent un passage de niveau, ou qu’elles font suite à des choix d’options, présentent des difficultés particulières. Elles nécessitent une remise en perspective et une amélioration des stratégies cognitives et métacognitives à mobiliser par les élèves.
Il peut alors être utile comme stratégie pour l’enseignant de modéliser des parcours réussis dont il a été témoin. Au début de chaque année scolaire, identifier l’un ou l’autre élève qui a fait de grands progrès l’année précédente et a su trouver les ressources où elles étaient et affronter ses difficultés avec succès.
Le succès peut se construire par petits pas, en travaillant avec persévérance toute l’année, en n’abandonnant jamais face aux difficultés, à travers des petits gains, des étapes, en accumulant de petites victoires. Au fil du temps, cela se traduit par une réussite scolaire complète.
Liens avec les intentions d’apprentissage et la rétroaction
Ceci est d’autant plus qu’ils sont perçus comme un ensemble imbriqué de sous-objectifs réalisables et atteignables. L’élève est guidé et nous lui fournissons des repères, qui sont autant d’invitations à l’action.
Dès lors, nous ne pouvons nous contenter de donner aux élèves des objectifs pédagogiques qui ne sont que des descriptions normatives de compétences à manifester en matière de savoirs ou de savoir-faire. Leur problème est qu’ils n’indiquent pas explicitement aux élèves comment y arriver, à quoi ressemble le résultat final et quel est exactement le processus pour y arriver.
À travers le modelage, les intentions d’apprentissage matérialisent le lien avec les critères de réussite. Ces derniers prennent sens et ne sont utiles, que quand ils trouvent leur origine dans le modèle et y restent liés
Cela donne la forme d’une rétroaction efficace qui s’emploie à générer et favoriser des comparaisons entre un état actuel perfectible et un idéal identifiable. En apprenant aux élèves à être attentifs à leur cible personnelle, nous leur permettons de prendre du recul et d’identifier des objectifs d’amélioration qui leur sont propres.
Prenant conscience des décalages et de leur nature, ils peuvent améliorer leur production ou se fixer de nouveaux objectifs pour leur prochaine tentative.
Liens avec un apprentissage profond et durable
À son plus simple niveau, le modelage peut être critiqué comme un simple apprentissage par imitation par ses détracteurs. Mais si nous multiplions les modèles et les exemples que nous travaillons de cette façon, cela peut procurer d’énormes avantages.
En sciences ou en mathématiques, de nombreux problèmes, structurellement différents, peuvent répondre à des stratégies similaires. Le modelage a donc un double enjeu :
- L’acquisition de stratégies cognitives génériques (identification des données, des formules pertinentes, des inconnues, etc.)
- Le développement d’habiletés dans un champ de matière délimité et spécifique (par exemple, l’électricité, les équations du second degré, l’oxydoréduction, etc.).
En modelant la résolution d’un certain nombre de problèmes d’un même champ de matière, nous montrons clairement comment différents concepts propres sont reliés et interdépendants, comment le raisonnement manœuvre parmi ceux-ci.
De même, les élèves ont besoin de continuer à revenir aux différentes matières à intervalles espacés, sinon ils vont oublier les connaissances et les compétences qu’ils ont acquises. Il faut donc se méfier des gains à court terme obtenus grâce à un modelage efficace. Une performance ponctuelle n’est pas un apprentissage nécessairement durable.
Ce n’est pas parce qu’un élève a réussi à résoudre avec succès un problème difficile qu’il sera capable de répéter l’exploit la semaine prochaine, le mois prochain ou l’année prochaine.
Cette finalité nécessite une mobilisation répétée et si nécessaire une répétition du modelage. L’apprentissage durable correspond à une performance répétée avec succès au fil du temps.
L’oubli et l’incompréhension faisant partie intégrante de la nature humaine, il est rarement suffisant de modeler une nouvelle compétence une seule fois.
Ce n’est pas parce qu’un élève a réussi à résoudre avec succès un problème difficile qu’il sera capable de répéter l’exploit la semaine prochaine, le mois prochain ou l’année prochaine.
Cette finalité nécessite une mobilisation répétée et si nécessaire une répétition du modelage. L’apprentissage durable correspond à une performance répétée avec succès au fil du temps.
L’oubli et l’incompréhension faisant partie intégrante de la nature humaine, il est rarement suffisant de modeler une nouvelle compétence une seule fois.
En tant qu’enseignants, nous visons à ce que les élèves intériorisent les modèles que nous partageons et travaillons avec eux au fil du temps.
L’intérêt est de favoriser peu à peu le transfert des connaissances d’une situation à une autre, entre problèmes dont les contextes se diversifient de plus en plus. Comparer les problèmes et mettre en évidence des dénominateurs communs amène les élèves à aborder peu à peu la structure profonde du domaine et à rendre leurs connaissances plus flexibles.
Nous souhaitons qu’ils ne contentent pas de reproduire les caractéristiques clés, mais qu’ils puissent les manipuler et les adapter dans de nouveaux contextes.
Le transfert est une forme d’idéal que tous les élèves ne parviendront pas à réaliser, quels que soient les efforts que nous y portons. Nous pouvons toutefois veiller à la favoriser dans des domaines proches, même si l’expertise qui l’accompagne ne se matérialisera pour la plupart des élèves que dans une perspective à long terme.
Selon la culture familiale, les élèves ont ou n’ont pas un accès au langage scolaire propre et aux critères d’exigence académiques des différents sujets en ce qui concerne l’expression écrite ou orale. Il est donc un impératif égalitaire de leur donner l’exemple de la qualité de l’expression que nous attendons d’eux.
Il ne faut jamais éviter d’utiliser le vocabulaire académique spécifique à une matière dès le début, mais plutôt l’encourager. Des répétitions régulières feront en sorte, que ces termes, nouveaux pour les élèves dans un premier temps, feront bientôt partie de leur vocabulaire de travail.
L’imitation de la sophistication des expressions académiques liées à une matière peut faire face à certaines résistances chez les élèves ou à une certaine intimidation. Cela démontre l’importance d’un modelage qui en clarifie l’accessibilité et l’intérêt.
Le travail oral lors du modelage, complété par des supports écrits, contribue directement à la qualité de la pensée et du travail écrit des élèves.
La production que les élèves livrent le plus régulièrement dans les cours passe par l’écrit. Mais au total, ils ne reçoivent que peu de conseils explicites sur les exigences de forme et de structure. Répondre est souvent leur préoccupation, comment le faire passe souvent au second plan.
Comment répondre à une question complexe ? Quelle démarche suivre, quel plan de structure suivre ? Voilà des difficultés bien réelles chez bon nombre d’élèves.
Le modelage de l’écrit est la voie à suivre, car non seulement il précise la structure et la forme de la réponse, mais laisse transparaître le cheminement, les réflexions et les pensées qui mènent à son élaboration. Penser tout haut en tant qu’enseignant laisse entrevoir la réelle alchimie à l’œuvre, le processus de prise de décision qui se cache derrière la structure et le style également, et mène à une production réussie.
Nous souhaitons qu’ils ne contentent pas de reproduire les caractéristiques clés, mais qu’ils puissent les manipuler et les adapter dans de nouveaux contextes.
Le transfert est une forme d’idéal que tous les élèves ne parviendront pas à réaliser, quels que soient les efforts que nous y portons. Nous pouvons toutefois veiller à la favoriser dans des domaines proches, même si l’expertise qui l’accompagne ne se matérialisera pour la plupart des élèves que dans une perspective à long terme.
Liens avec le langage académique et l’expression écrite
Selon la culture familiale, les élèves ont ou n’ont pas un accès au langage scolaire propre et aux critères d’exigence académiques des différents sujets en ce qui concerne l’expression écrite ou orale. Il est donc un impératif égalitaire de leur donner l’exemple de la qualité de l’expression que nous attendons d’eux.
Il ne faut jamais éviter d’utiliser le vocabulaire académique spécifique à une matière dès le début, mais plutôt l’encourager. Des répétitions régulières feront en sorte, que ces termes, nouveaux pour les élèves dans un premier temps, feront bientôt partie de leur vocabulaire de travail.
L’imitation de la sophistication des expressions académiques liées à une matière peut faire face à certaines résistances chez les élèves ou à une certaine intimidation. Cela démontre l’importance d’un modelage qui en clarifie l’accessibilité et l’intérêt.
Le travail oral lors du modelage, complété par des supports écrits, contribue directement à la qualité de la pensée et du travail écrit des élèves.
La production que les élèves livrent le plus régulièrement dans les cours passe par l’écrit. Mais au total, ils ne reçoivent que peu de conseils explicites sur les exigences de forme et de structure. Répondre est souvent leur préoccupation, comment le faire passe souvent au second plan.
Comment répondre à une question complexe ? Quelle démarche suivre, quel plan de structure suivre ? Voilà des difficultés bien réelles chez bon nombre d’élèves.
Le modelage de l’écrit est la voie à suivre, car non seulement il précise la structure et la forme de la réponse, mais laisse transparaître le cheminement, les réflexions et les pensées qui mènent à son élaboration. Penser tout haut en tant qu’enseignant laisse entrevoir la réelle alchimie à l’œuvre, le processus de prise de décision qui se cache derrière la structure et le style également, et mène à une production réussie.
Nous ne devons pas oublier que l’exercice oral est précurseur de l’exercice écrit. Si les élèves ont pris l’habitude d’utiliser certaines expressions académiques à l’oral, une rigueur dans la construction de leurs réponses, nous les retrouverons naturellement dans leurs écrits par la suite.
De nombreuses habitudes inconscientes — telles que peser les choix de vocabulaire, délibérer sur la structure des phrases, de la réponse et de la démarche, et relire avec soin — gagnent à être explicitées auprès d’élèves. Ceux-ci n’ont peut-être jamais pensé de cette façon auparavant.
Si une modélisation met en évidence des compétences bien au-delà des capacités actuelles de l’élève, son sentiment d’auto-efficacité, plutôt que stimulé, pourrait être altéré. Il faut s’assurer que l’expertise démontrée dans l’opération de modelage est réalisable, au moins en partie, pour tous.
Des modèles trop exigeants peuvent ainsi altérer la motivation en rendant le succès impossible.
Toutefois, les modèles devraient présenter des défis à relever, atteignables en grande partie. Sa grande force réside dans sa division en étapes atteignables.
Beaucoup d’élèves et particulièrement les élèves les moins performants ont l’impression que les enseignants sont très intelligents et qu’ils obtiennent les réponses sans aucun effort. Le modelage prouve que ça n’est pas le cas et rend explicite le cheminement suivi par l’enseignant qui devient alors à la portée de l’élève.
Montrer des modèles d’experts, exemplaires réalisés antérieurement par des élèves, lorsqu’ils sont présentés tels quels permet de donner une perspective sur certaines caractéristiques fondamentales du domaine considéré.
De nombreuses habitudes inconscientes — telles que peser les choix de vocabulaire, délibérer sur la structure des phrases, de la réponse et de la démarche, et relire avec soin — gagnent à être explicitées auprès d’élèves. Ceux-ci n’ont peut-être jamais pensé de cette façon auparavant.
Liens avec l’auto-efficacité
Si une modélisation met en évidence des compétences bien au-delà des capacités actuelles de l’élève, son sentiment d’auto-efficacité, plutôt que stimulé, pourrait être altéré. Il faut s’assurer que l’expertise démontrée dans l’opération de modelage est réalisable, au moins en partie, pour tous.
Des modèles trop exigeants peuvent ainsi altérer la motivation en rendant le succès impossible.
Toutefois, les modèles devraient présenter des défis à relever, atteignables en grande partie. Sa grande force réside dans sa division en étapes atteignables.
Beaucoup d’élèves et particulièrement les élèves les moins performants ont l’impression que les enseignants sont très intelligents et qu’ils obtiennent les réponses sans aucun effort. Le modelage prouve que ça n’est pas le cas et rend explicite le cheminement suivi par l’enseignant qui devient alors à la portée de l’élève.
Liens avec une approche orientante
Les élèves peuvent essayer d’imiter cette expertise et cette maîtrise, et ainsi aller bien plus loin qu’ils ne l’auraient fait s’ils n’avaient pas eu l’occasion de les voir. Ils peuvent se projeter, développer leurs intérêts.
Il ne faut pas perdre de vue que les apprentissages effectués dans un cours gagnent à s’inscrire dans une approche orientante. À plusieurs moments clés de leur parcours, les élèves vont être amenés à faire des choix pour la suite de leur éducation et ceux-ci doivent être le plus informés possibles, et ne s’improvisent pas.
Il existe des manières efficaces d’élargir les horizons des élèves à travers le modelage. Nous pouvons présenter, contextualiser et déconstruire des modèles experts, des modèles professionnels. Nous pouvons inviter des experts de différents domaines à présenter leur domaine de travail, leurs démarches, leurs intérêts professionnels et leurs parcours.
Clermont Gauthier, Steve Bissonnette & Mario Richard. (2013). Enseignement explicite et réussite des élèves. De Boeck.
Harry Fletcher-Wood, Showing what success looks like: the magic of models, September 2, 2018
https://improvingteaching.co.uk/2018/09/02/showing-what-success-looks-like-the-magic-of-models/
Barak Rosenshine, Barak Rosenshine, American Educator, spring 2012
Tom Sherrington, “The Learning Rainforest”, John Catt, 2017
Allison Shaun, Tharby Andy. (2015). Making every lesson count. Crown House.
Daniel Muijs, David Reynolds. (2018). Effective Teaching. Sage
Anita L. Archer and Charles A. Hughes, Explicit Instruction: Effective and Efficient Teaching, 2010, Guilford Press
John R. Hollingsworth & Silvia E. Ybarra. (2018). Explicit Direct Instruction. Corwin.
Il ne faut pas perdre de vue que les apprentissages effectués dans un cours gagnent à s’inscrire dans une approche orientante. À plusieurs moments clés de leur parcours, les élèves vont être amenés à faire des choix pour la suite de leur éducation et ceux-ci doivent être le plus informés possibles, et ne s’improvisent pas.
Il existe des manières efficaces d’élargir les horizons des élèves à travers le modelage. Nous pouvons présenter, contextualiser et déconstruire des modèles experts, des modèles professionnels. Nous pouvons inviter des experts de différents domaines à présenter leur domaine de travail, leurs démarches, leurs intérêts professionnels et leurs parcours.
Mis à jour le 28/09/2022
Bibliographie
Clermont Gauthier, Steve Bissonnette & Mario Richard. (2013). Enseignement explicite et réussite des élèves. De Boeck.
Harry Fletcher-Wood, Showing what success looks like: the magic of models, September 2, 2018
https://improvingteaching.co.uk/2018/09/02/showing-what-success-looks-like-the-magic-of-models/
Barak Rosenshine, Barak Rosenshine, American Educator, spring 2012
Tom Sherrington, “The Learning Rainforest”, John Catt, 2017
Allison Shaun, Tharby Andy. (2015). Making every lesson count. Crown House.
Daniel Muijs, David Reynolds. (2018). Effective Teaching. Sage
Anita L. Archer and Charles A. Hughes, Explicit Instruction: Effective and Efficient Teaching, 2010, Guilford Press
John R. Hollingsworth & Silvia E. Ybarra. (2018). Explicit Direct Instruction. Corwin.
Bonjour
RépondreSupprimerJe suis enseignant dans une classe de 21 élèves ayant entre 7 et 9 ans, ce2 cm1 en France dans un secteur zone violence .
Je me retrouve avec 6 élèves dans ma classe en opposition. 3 sont bagarreurs et s'insultent en classe. Je me questionne sur comment gérer cela pour avoir de l'impact et éviter cette spirale de la violence.
Je me pose la question de la pédagogie la plus adaptée à des élèves violents verbalement et physiquement.
La pédagogie frontale ne fonctionne pas. Je cherche autre chose, peut-être que les sciences cognitives pourraient me donner des informations dessus.
J'ai vu des systèmes d'émulation du genre permis à point. Malheureusement, avec 4 bagarres dans la semaine, l'enfant n'a déjà plus de points.
De plus ils pensent certains plus au point qu'à travailler.
J'ai vu les psy, les enseignantes spécialisées mais elles sont déboussolées et sont à mon écoute mais malheureusement ça ne change pas.
Je sais aussi que les enseignants spécialisés ne sont pas forcément aptes à gérer ce type de comportement s'ils n'ont pas la formation.
Je cherche aussi des experiences qui ont fonctionné dans des écoles en zone violence
J'aimerais vraiment y arriver c'est pour ça que je vous contacte. Merci par avance.