Lire les chapitres d’un manuel ou écouter un enseignant expliquer de nouveaux concepts en classe peut être assez harassant et rapidement saturant si nous sommes soumis à un flux continu de nouvelles informations. Nous sommes alors pleinement victimes de l’effet de l’information transitoire. Une manière d’éviter cet effet est de prendre des notes.
(Photographie : Andy Vernon-Jones)
Échapper à l’effet de l’information transitoire par la prise de notes
Il peut être nécessaire d’interrompre le flux continu de l’information et faire quelques efforts pour saisir activement les nouveaux concepts.
De nombreux concepts peuvent être introduits et s’appuient les uns sur les autres. Manquer certains éléments intermédiaires peut hypothéquer une compréhension de la suite.
Il est par conséquent important d’avoir accès et de progressivement se souvenir des concepts de la matière précédente pour comprendre la nouvelle matière.
Dans ce cas, il peut être judicieux de prendre de manière stratégique des notes qui peuvent être exploitées plus tard dans une perspective d’apprentissage.
La prise de notes correspond à la production d’une trace écrite reprenant les idées principales enseignées en classe ou dans un chapitre de manuel.
Toutes les prises de notes ne sont pas aussi efficaces et apprendre à prendre des notes de la meilleure façon possible est une compétence complexe qui implique :
- De comprendre la matière
- D’identifier les points clés
- De relier les nouvelles idées aux idées enseignées précédemment et aux connaissances préalables
- De paraphraser et reformuler avec nos propres mots
Un enjeu est de prendre des notes en temps réel en classe alors même que l’enseignant continue probablement à enseigner. C’est une difficulté réelle, qui nous oblige au multitâche. Réaliser la même opération à partir d’un support écrit ou d’une vidéo enregistrée ne pose pas le même défi.
La difficulté du multitâche est que nous ne sommes pas capables d’écouter et de prendre des notes en même temps. Nous passons constamment d’une activité à l’autre.
Toutefois, il existe des stratégies spécifiques de prise de notes qui peuvent faciliter ce processus et limiter l’impact du multitâche.
Même dans le cadre de prises de notes à partir d’un manuel, ces stratégies peuvent s’avérer utiles.
Trois avantages de la prise de notes
La prise de notes présente trois grands avantages :
- La prise de notes favorise l’attention : lorsque nous prenons des notes, nous suivons un objectif, notre attention est focalisée, ce qui nous rend moins susceptibles d’être victimes de facteurs de distraction externes ou internes.
- La prise de notes favorise l’apprentissage. Elle peut avoir un effet positif sur l’assimilation et le traitement des informations, c’est l’effet d’encodage. L’idée est que lorsque nous prenons des notes, nous nous engageons activement dans le contenu d’un cours ou d’une classe, ce qui conduit à une meilleure compréhension du contenu présenté.
- La prise de note produit un support qui peut être utilisé ultérieurement pour étudier. Les notes permettent aux apprenants d’y revenir et de les utiliser pour étudier le matériel. C’est l’effet de stockage externe.
Différents facteurs sont susceptibles d’influencer l’ampleur de ces trois avantages :
- Les notes sont-elles prises à la main ou tapées à l’ordinateur ?
- Quelle est la structure adoptée pour la prise de notes ?
- Quelle est l’ampleur de l’effort de synthèse ou de paraphrase lors de la prise de notes ou s’agit-il de notes verbatim ?
Le format de la prise de notes
Une interrogation courante concerne le format de la prise de notes. Elles peuvent être écrites à la main ou tapées sur un clavier.
La réponse n’est pas claire et aucune des deux approches ne semble avoir un avantage distinct présentant plutôt des facteurs avantageux ou désavantageux selon les situations.
Dans une méta-analyse sur la question, Voyer et ses collègues (2022) concluent à une absence d’effet selon l’approche de la prise de notes malgré une variabilité des résultats. Dans l’ensemble, l’avantage apparent de la prise de notes à la main, signalé dans certaines études antérieures, peut s’expliquer au moins en partie par les distractions. Celles-ci sont causées par des applications qui ne sont présentes qu’avec les appareils numériques.
Certaines études ont couronné les notes manuscrites de succès (Mueller & Oppenheimer, 2014), d’autres études n’ont pas été en mesure de confirmer cet avantage des notes manuscrites (Urry et coll., 2021). D’autres encore ont constaté un net avantage des notes prises sur un ordinateur portable par rapport aux notes manuscrites (Schoen, 2012).
Le fait est que les étudiants ont tendance à produire plus de notes sur l’ordinateur portable que lorsqu’ils prennent des notes à la main. Les gens sont souvent plus rapides pour taper que pour écrire à la main. Il peut sembler plus avantageux d’avoir plus de notes que d’en avoir moins, car on dispose de plus de notes lorsqu’on révise la matière.
Cependant, les notes prises à l’aide d’un ordinateur portable ont tendance à être plus textuelles, comme si l’on copiait mot pour mot ce que l’enseignant a dit, au lieu d’être paraphrasées. Les notes paraphrasées sont généralement plus utiles à l’apprentissage, car elles reprennent les idées principales dans vos propres mots.
L’important n’est donc pas le format spécifique de la prise de notes, mais plutôt la qualité des notes et le fait de saisir les points les plus importants avec nos propres mots. En fonction de situation, le mode de prise de note qui permet de mieux réaliser cet objectif l’emporte.
La préparation en aval de la prise de notes
Le fait d’organiser ses notes et d’utiliser une approche structurée lorsque nous prenons des notes est plus susceptible :
- D’aider à mieux apprendre, car prendre des notes de cette manière aide à mieux comprendre la matière.
- D’aider à mieux performer lors d’une évaluation ultérieure, car il y a un impact clair sur la création d’un support de notes utile ultérieurement.
Une piste utile est de démarrer le cours avec une idée d’ensemble de ce qui sera enseigné, c’est-à-dire une sorte de plan qui guidera la prise de notes en classe :
- Consulter le support de cours à l’avance et préparer une feuille de prise de notes reprenant les principaux sous-titres.
- Regarder les objectifs d’apprentissage en lien avec ce qui sera enseigné.
- Effectuer une première lecture rapide des documents à disposition sur ce qui sera enseigné.
- Consulter préalablement les diapositives de la présentation.
La qualité de la prise de notes
Le fait de prendre des notes avec ses propres mots (paraphrase) améliorera la qualité de nos notes par rapport au fait de copier mot pour mot ce que dit le professeur ou le manuel (verbatim).
Cela renforce la compréhension, l’apprentissage et donc les résultats à des évaluations ultérieures.
La raison en est que le processus de paraphrase exige que de comprendre et d’élaborer en utilisant les contenus de la matière. Nous ne pouvons pas exprimer des idées avec nos propres mots si nous ne les avons pas compris au départ.
La paraphrase nécessite de l’élaboration. Elle nous amène déjà à réfléchir plus profondément à la matière, ce qui est bénéfique pour la prise d’informations, mais aussi pour la relecture ultérieure des notes.
Même si la paraphrase est idéale, il n’est pas toujours possible de paraphraser lorsqu’on prend des notes. C’est d’autant plus le cas lorsque nous sommes totalement novices sur un sujet. Dès lors, il sera plus difficile de suivre ce que dit l’enseignant, de traiter tous les détails, d’extraire les points clés et de paraphraser avec nos propres mots. Dans ce cas, il est préférable de s’en tenir à une prise de notes in extenso de certaines idées principales. Nous reportons la paraphrase à un moment ultérieur où nous pourrons prendre le temps et le recul nécessaires.
Parfois, il est utile de gérer la prise de notes en deux temps :
- Prendre des notes extensives en classe
- Les résumer, les organiser et les paraphraser plus tard.
Dès lors, il apparait que prendre des notes, quelles qu’elles soient, permet de soutenir l’apprentissage mieux que de ne pas avoir de notes du tout. L’élément essentiel est qu’une démarche d’élaboration (paraphraser, synthétiser, faire des liens) ait lieu lors de la prise de note ou dans le cadre de sa révision.
Une démarche alternative est d’enregistrer le cours, puis l’écouter et la paraphraser plus tard. Cela aidera à paraphraser des concepts plus complexes, et à les exprimer avec nos propres mots, car nous pouvons interrompre l’enregistrement lorsque nous en avons besoin.
La prise de notes Cornell
Différentes approches existent pour la prise de notes.
Un exemple est la prise de notes Cornell. Les notes Cornell sont une stratégie de prise de notes populaire et efficace. La méthode Cornell de prise de notes consiste à diviser une feuille document en trois sections principales :
- Une section de droite large pour la prise de notes
- Une colonne de gauche étroite pour le suivi des mots-clés et des indices
- Une section inférieure étroite pour les résumés.
Pendant le cours ou la lecture, il s’agit de prendre des notes dans la section de droite du document.
Après le cours, ou à la fin d’un chapitre ou d’une section de notre lecture, il s’agit de revenir en arrière et de créer des mots-clés (ou indices) dans la colonne de gauche. Nous pourrons nous interroger ultérieurement sur la matière. Il est également utile d’ajouter des questions qui aideront à étudier plus tard.
Au cours de cette phase de révision, il est utile de créer de courts résumés synthétiques des idées clés de la section des notes (section de droite) dans la partie inférieure de la page. Cela permet de retrouver plus rapidement les informations lors de l’étude.
Akintunde (2013) a étudié les effets des stratégies de prise de notes Cornell par rapport à une approche verbatim et une approche de synthèse en y formant des étudiants. Il y avait également deux conditions de révision : révision/absence de révision. Les résultats ont indiqué que la prise de notes Cornell est la plus efficace pour améliorer la récupération des informations du cours. De même, la prise de notes de synthèse est plus efficace que la prise de notes verbatim. Il a également été constaté que la révision des notes améliorait la récupération des informations du cours.
Evans et Shively (2019) ont testé la prise de note Cornell auprès d’élèves du secondaire lors de la lecture d’un texte après les y avoir formés. Ils ont conclu qu’il est utile que les élèves du secondaire prennent des notes sous une forme ou une autre pour bénéficier du processus d’encodage pendant la lecture. Deuxièmement, les enseignants ne devraient pas craindre de donner à leurs élèves des devoirs de lecture et de prise de notes. Leur étude fournit des preuves qui soutiennent l’idée que le système Cornell peut être utilisé pour accroître la confiance des élèves. Elle atténue l’impact des interruptions sur la mémoire de travail des élèves lorsqu’ils lisent à la maison.
Les notes Cornell peuvent être aisément utilisées ensuite comme outil d’étude en combinant :
- La pratique espacée : Il suffit de revenir aux notes Cornell à différents moments.
- La pratique de récupération : Il suffit de se rappeler de mémoire les contenus. On masque simplement les sections notes et résumés de façon à ce que seule la colonne des mots-clés apparaisse et on s’interroge sur ces concepts. Ensuite, on utilise les notes proprement dites pour vérifier.
La prise de notes collaborative
Dans le cadre de la prise de notes collaborative, des étudiants travaillent ensemble sur un même document pour créer des notes à partager avec l’ensemble de la classe. Cette méthode de prise de notes est plus axée sur le processus que sur le format spécifique.
La prise de notes collaborative se fait en ligne, de sorte que plusieurs étudiants peuvent voir et modifier le document en même temps.
Costley et Fanguy (2021) ont étudié la prise de note collaborative. Ils montrent une amélioration des performances d’apprentissage pour les étudiants qui prennent des notes en collaboration.
L’hypothèse est que le partage de cette tâche entre les membres du groupe pourrait réduire la charge cognitive supplémentaire imposée à chaque membre.
Par conséquent, une étude a été menée dans le contexte d’un cours de rédaction scientifique inversé afin d’examiner les effets de la prise de notes collaborative sur les niveaux de charge cognitive des étudiants.
Les étudiants (N = 171) d’un cours ont été divisés en deux groupes. Les membres du groupe expérimental étant invités à prendre des notes en collaboration dans un document partagé en ligne. Les membres du groupe de contrôle ne recevaient aucune instruction de ce type.
L’étude a également mesuré le niveau de collaboration des étudiants qui prenaient des notes en collaboration, ainsi que le niveau d’exhaustivité des notes qu’ils produisaient.
Les résultats ont montré que, premièrement, le groupe expérimental a fait état de niveaux plus élevés de charge cognitive, tant essentielle qu’extrinsèque, par rapport au groupe de contrôle. Cela signifie que les preneurs de notes collaboratifs ont fait l’expérience de niveaux plus élevés de compréhension du contenu du cours ainsi que d’une plus grande confusion.
Deuxièmement, le niveau de collaboration était positivement et significativement corrélé avec les niveaux de charge intrinsèque (compréhension), mais pas avec la charge extrinsèque (confusion). Aucune corrélation n’a été trouvée entre l’exhaustivité des notes et la charge cognitive.
Il apparait que la prise de notes en collaboration est utile, car les gains en matière de compréhension du contenu du cours par les étudiants l’emportent sur les inconvénients d’une confusion accrue.
La collaboration sur la prise de note peut également avoir lieu dans la phase de révision des notes. Luo et ses collaborateurs (2016) ont montré que si les étudiants collaborent à cette révision avec des partenaires, ils prennent des notes encore plus complètes et obtiennent de meilleurs résultats aux tests ultérieurs.
La prise de note dans le cadre de la théorie de la charge cognitive
Comme le développent Jansen et ses collaborateurs (2017), la prise de notes est cognitivement exigeante. Des ressources cognitives doivent donc être mobilisées pour produire des notes.
Différentes tâches concurrentes sont potentiellement en action :
- Écouter ce que dit l’enseignant.
- Comprendre ce que nous entendons en lien avec nos connaissances préalables.
- Traiter ce que nous entendons, extraire les points clés de ce qui a été dit.
- Établir des liens entre les notes que nous avons déjà écrites, paraphraser ou résumer ces aspects clés, et nous engager dans la rédaction effective des points.
Cette décomposition de la prise de notes en des composantes cognitives distinctes ne fait que mettre en relief la difficulté de la tâche.
Le critère d’application de la théorie de la charge cognitive à la prise de notes est qu’il s’agit d’une tâche complexe qui demande un effort. Dès lors, nous pouvons commencer à réfléchir aux conditions dans lesquelles nous pouvons supposer que la prise de notes :
- Favorise les performances de la mémoire
- Entrave l’apprentissage.
L’addition de la prise de notes à notre charge cognitive lors d’un enseignement peut solliciter notre capacité de traitement et dès lors entraîne soit une augmentation soit une baisse de l’apprentissage.
Les exposés et les cours qui sont bien structurés et qui fournissent aux élèves des repères organisationnels réduisent la charge cognitive et libèrent leur capacité de traitement pour qu’ils puissent prendre des notes de manière efficace. C’est par exemple le fait de mentionner le nombre de points qui seront développés ou de donner d’emblée un plan détaillé de ce qui sera enseigné.
Le format d’une conférence joue un rôle :
- Lors d’un cours en direct, par exemple, la prise de notes synchrone entraînera une charge cognitive plus importante, car elle doit être simultanée.
- Lors de la visualisation d’enregistrements de cours, les élèves ont la possibilité d’interrompre l’enregistrement pour prendre des notes de manière asynchrone.
Dans une prise de note asynchrone, les élèves manqueront moins de détails lorsqu’ils prennent des notes et celles-ci seront probablement de meilleure qualité.
La nature de la prise de note n’est pas un débat tranché.
- La prise de note sur ordinateur est plus rapide et permet une prise de note plus abondante, plus détaillée et plus verbatim. La prise de notes sur ordinateur permet de ramener l’attention sur l’enseignant plus rapidement, et dès lors d’oublier moins de détails.
- La prise de note manuscrite est plus lente et favorise un traitement plus approfondi et synthétique de l’information par des paraphrases.
La théorie de la charge cognitive suggérée lorsque l’exposé et complexe, une prise de notes sur ordinateur pourrait l’emporter. Les contenus plus complexes bénéficient d’une prise de notes plus rapide sur l’ordinateur portable, de sorte que l’attention puisse être rapidement redirigée vers l’enseignant.
La paraphrase est souvent considérée comme la règle d’or en ce qui concerne la prise de notes. Cependant, elle demande un effort cognitif des élèves, et plus particulièrement ceux qui ont peu de connaissances préalables ou de capacités cognitives, atteindront très rapidement leur limite de traitement, ce qui entraînera l’effondrement total de la compréhension. Dans ce cas, il peut donc être plus avantageux de prendre davantage de notes textuelles et de reporter la paraphrase et l’organisation des notes à la fin du cours. Tout simplement parce que plus de notes valent mieux que pas de notes.
Le cadre de la charge cognitive nous amène à prendre en compte les aspects essentiels de la prise de note et leurs interactions que sont :
- Les caractéristiques du cours : complexité des contenus et structuration de la présentation
- Les caractéristiques de l’apprenant
- Les méthodes de prise de notes
Une prise en compte du statut de novice de l’élève dans la prise de notes
Les élèves n’ont souvent que peu ou pas de connaissances préalables en ce qui concerne la matière enseignée. Comme les contenus sont neufs pour les élèves, il est logique qu’ils essaient de noter autant que possible tout en écoutant l’enseignant.
La démarche d’élaboration que nécessite la réalisation de paraphrase dans le cadre d’une reformulation est déjà une étape de consolidation des connaissances qui mobilise la mémoire à long terme. De plus, l’extraction des aspects les plus importants est une tâche très difficile pour quelqu’un qui n’a que très peu de connaissances préalables.
Pour une personne sans connaissances préalables, il est assez difficile d’identifier ce qui est important et ce qui l’est moins. Dès lors, il est probable qu’en dehors de l’éclairage de l’enseignant, tout ce qui est communiqué en classe a peu ou prou la même importance.
Il importe donc que les enseignants mettent en place des stratégies pour orienter les élèves vers les parties importantes. La structuration du cours (plans, notes à compléter, mots-clés, etc.) et le partage d’objectifs d’apprentissage sont dans ce sens particulièrement importants. L’enseignant doit trouver des moyens pour attirer l’attention de ses élèves sur les éléments cruciaux.
Les notes guidées (également appelées notes squelettiques ou notes à compléter) constituent un type d’étayage très efficace. Avec les notes guidées, l’enseignant fournit une sorte de plan de la matière à couvrir, tout en laissant de l’espace pour que les étudiants complètent les informations clés. Il a été démontré que cette stratégie permet d’améliorer considérablement les résultats des étudiants à tous les niveaux scolaires (du primaire au supérieur) et avec des étudiants présentant divers handicaps (Haydon, Mancil, Kroeger, McLeskey, & Lin, 2011).
Kiewra (1985) a montré que lorsque nous donnons aux étudiants des notes complètes, bien écrites et préparées par l’enseignant à réviser après qu’ils aient pris leurs propres notes, ils apprennent beaucoup plus qu’avec leurs seules notes.
Cependant, le désavantage des notes complètes face aux notes guidées est que le fait de disposer des premières dispense les élèves de tout effort. La démarche pourrait favoriser des démarches passives de la part des élèves qui les rendent plus susceptibles aux facteurs de distraction. L’impact sur l’apprentissage pourrait être faible. En effet, il n’existe pas d’apprentissage passif.
Une autre forme d’étayage utile consiste à attirer l’attention des élèves sur les éléments importants en ajoutant des indices verbaux à vos expériences d’apprentissage (Kiewra, 2002). Le simple fait de dire « C’est un point important » ou « N’oubliez pas de retenir ceci » permet aux enseignants de s’assurer que les élèves intègrent des idées clés dans leurs notes. Des indications écrites au tableau ou dans un support de présentation peuvent également aider les élèves à structurer leurs notes et à décider des informations à inclure.
Mis à jour le 25/03/2024
Bibliographie
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