(Photographie : Alexis Vasilikos)
La place de la vérification de la compréhension en enseignement explicite
Comme l’a montré Barak Rosenshine dans son modèle de l’enseignement explicite, les enseignants les plus efficaces tendent à poser plus de questions que les enseignants les moins efficaces. Ils vérifient fréquemment si les nouveaux savoirs ont été compris par tous les élèves.
Vérifier la compréhension, c’est vérifier explicitement que les élèves apprennent au cours de l'enseignement, et non principalement à la fin de celui-ci.
Dans le cadre de l'enseignement explicite, un enseignant surveille et supervise, activement et constamment les apprentissages réalisés par ses élèves durant les cours. La vérification de la compréhension permet de confirmer que les élèves progressent dans leurs apprentissages.
Si la vérification de la compréhension semble simple en soi, elle ne vient pas aux enseignants aussi naturellement que nous pourrions le croire. Il importe d’en formaliser les techniques pour s’y engager plus efficacement, pour les transformer en habitudes et routines de classe.
Rendre l'enseignement adaptatif grâce à la vérification de la compréhension
La vérification de la compréhension est un processus qui permet de rendre l'enseignement adaptatif.
Un instrument de gestion en temps réel
Pour remplir ce rôle, elle doit être rapide. Une session de vérification ne doit pas dépasser une minute ou deux avec des questions ciblées. Elle ne doit pas trop empiéter sur le temps d’enseignement.
L’enseignant peut, grâce à elle, décider, de manière éclairée, de modifier le rythme ou encore d’arrêter la leçon en cours pour enseigner de nouveau un contenu essentiel qui ne semble pas suffisamment maîtrisé. La capacité des élèves à répondre avec succès aux questions posées, leur apprentissage, détermine le rythme ultérieur de la leçon.
La vérification de la compréhension améliore l’enseignement en lui-même. Elle agit comme un régulateur, une forme de rétrocontrôle. Elle renforce la nécessité de présenter les contenus par petites étapes.
Si l’enseignant présente la matière à un rythme trop élevé, les élèves vont introduire plus d’erreurs dans des schémas cognitifs incomplets. Ceux-ci vont dès lors être largement incohérents. C’est d’autant plus vrai que les élèves ont des connaissances préalables insuffisantes ou possèdent des conceptions erronées.
Si l’enseignant va trop vite, avec la vérification de la compréhension, il va prendre conscience de la création d’un goulet d’étranglement, ralentir son rythme. Il va y aller par petites étapes, de manière à apporter un support adéquat à l’apprentissage des élèves. Ceux-ci sont alors plus susceptibles de former des schémas cognitifs précis, complexes, stables et efficaces.
L’enseignant peut, grâce à elle, décider, de manière éclairée, de modifier le rythme ou encore d’arrêter la leçon en cours pour enseigner de nouveau un contenu essentiel qui ne semble pas suffisamment maîtrisé. La capacité des élèves à répondre avec succès aux questions posées, leur apprentissage, détermine le rythme ultérieur de la leçon.
La vérification de la compréhension améliore l’enseignement en lui-même. Elle agit comme un régulateur, une forme de rétrocontrôle. Elle renforce la nécessité de présenter les contenus par petites étapes.
Si l’enseignant présente la matière à un rythme trop élevé, les élèves vont introduire plus d’erreurs dans des schémas cognitifs incomplets. Ceux-ci vont dès lors être largement incohérents. C’est d’autant plus vrai que les élèves ont des connaissances préalables insuffisantes ou possèdent des conceptions erronées.
Si l’enseignant va trop vite, avec la vérification de la compréhension, il va prendre conscience de la création d’un goulet d’étranglement, ralentir son rythme. Il va y aller par petites étapes, de manière à apporter un support adéquat à l’apprentissage des élèves. Ceux-ci sont alors plus susceptibles de former des schémas cognitifs précis, complexes, stables et efficaces.
Une pratique préventive
La vérification de la compréhension est essentielle lors de la pratique guidée pour déterminer que les élèves sont prêts à passer à de la pratique autonome. La littérature sur l’enseignement explicite évoque les 80 % de réussite dans les réponses des élèves.
La pratique autonome ne peut aider un élève qui échoue à résoudre chaque problème. Dans ce cas, elle ne sert qu’à renforcer ses erreurs. La principale utilité de l’entraînement n’étant pas dans la compréhension, mais bien la rétention en mémoire, la maîtrise, l’automatisation et le surapprentissage. L’élève perd son temps et l’enseignement est inefficace pour lui s’il se retrouve trop régulièrement bloqué en pratique autonome.
La vérification de la compréhension permet de confirmer que les élèves sont prêts pour la pratique autonome, avant que nous leur demandons de s’y engager.
Elle permet également à l’enseignant de s’assurer qu’il donne, en devoir, en quiz ou en évaluation formative, des tâches que les élèves seront logiquement capables de réaliser. Il évite qu’ils ne se trouvent à reproduire des erreurs de compréhension.
La vérification de la compréhension permet de confirmer que les élèves sont prêts pour la pratique autonome, avant que nous leur demandons de s’y engager.
Elle permet également à l’enseignant de s’assurer qu’il donne, en devoir, en quiz ou en évaluation formative, des tâches que les élèves seront logiquement capables de réaliser. Il évite qu’ils ne se trouvent à reproduire des erreurs de compréhension.
Un instrument de diagnostic des difficultés
Nous ne devons pas oublier que l’élève ne se contente pas de recevoir les consignes pédagogiques de l’enseignant telles quelles. Elles prennent le sens qu’il leur attribue à partir de ses acquis et de ses connaissances et schémas cognitifs en mémoire à long terme.
La vérification de la compréhension permet à l’enseignant de rester en mode veille par rapport à des approximations ou des incompréhensions que manifestent ses élèves. Il agit avant de laisser courir le risque de les voir aboutir à des connaissances erronées.
Grâce à la vérification de la compréhension, l’enseignant se retrouve en capacité d’effectuer des ajustements dans ses enseignements et ses explications. Il facilite alors la compréhension des élèves là où il le faut, comme il le faut, et en tenant compte de leurs connaissances actuelles.
La maitrise de la vérification de la compréhension augmente l’efficacité de l’enseignement explicite
Une vérification de la compréhension fréquente qui recueille des réponses chez tous les élèves peut fournir un retour d'information particulièrement utile à l'enseignant pour rendre son enseignement adaptatif et en augmenter l'efficacité.
Soutenir le développement de l’expertise
Par ce biais, la vérification de la compréhension permet à l’enseignant d’enrichir et de développer la compréhension qu’ont ses élèves de certains éléments et de réduire leurs écarts de compréhension. Il améliore et affine par ailleurs ses propres explications.
En tant qu’enseignant, il faut pouvoir refuser des réponses simplistes ou incomplètes. Nous devons arriver à être fermes et à relancer nos élèves, à leur poser des défis équilibrés tout en les soutenant. Nous les faisons réfléchir. En nous montrant rigoureux tout en les soutenant, nous leur apprenons à l’être avec eux-mêmes. La vérification de la compréhension nous apprend à devenir de meilleurs enseignants.
Nous devons pouvoir rebondir lorsque la réponse est trop sommaire et acquérir cette routine. Poser de nouvelles questions en retour aide l’élève à développer plus loin sa réponse. Au moins l’enseignant laissera persister de zones floues au sein de la matière, au mieux ses élèves apprendront.
La vérification de la compréhension aide aussi l’enseignant à comprendre ce que sont une bonne question et une bonne réponse. L’enseignant perçoit mieux comment les deux peuvent être articulées pour un apprentissage optimum.
La vérification de la compréhension permet à l’enseignant d’entrevoir comment planifier mieux les contenus de ses enseignements pour en augmenter l’efficacité. Elle aide l’enseignant à identifier les points forts et les points faibles de son enseignement. Il augmente son expertise dans le soutien qu'il apporte à ses élèves tout en partageant des attentes élevées.
Une pratique au service de l’élaboration et d’un apprentissage génératif
Parfois, nous pensons connaitre certaines choses, comme la circulation du sang dans notre organisme, ce qui cause les phases de la lune, les saisons terrestres ou le fait que le soleil se lève à l’est.
Par contre, la situation va se compliquer s’il nous est demandé de l’expliquer à quelqu’un d’autre. Mais la question montre plutôt que la seule preuve que nous pouvons avoir de notre propre compréhension de ces connaissances est de les expliquer, de les mobiliser à bon escient.
Le même phénomène se passe en classe. Les élèves pensent comprendre, mais comprennent-ils vraiment comme l’enseignant l’entend ? Seul l’enseignant est à même de le savoir, en le vérifiant, en leur demandant d’expliquer ce qu’ils savent.
Le processus par lequel nous élaborons une réponse est celui par lequel nous générons une nouvelle version de ce que nous avions précédemment appris. Ce n’est qu’à la suite de ce processus, en évaluant la qualité de la réponse dans son ensemble que nous pouvons savoir si nos connaissances sont complètes ou correctes.
C’est ce processus d’élaboration, qui se déroule quand nous demandons à l’élève d’exprimer ce qu’il a compris. L’élaboration est la clé de toute la démarche de la vérification de la compréhension.
Il est dès lors intéressant de poser plusieurs fois la même question, à des élèves différents, mais à des moments différents et avec des variations, en leur donnant la chance d’exprimer leur propre version de leur compréhension.
Les bienfaits de l’élaboration sur la structuration et le renforcement des connaissances au sein des schémas cognitifs sont puissants. Ils sont d’autant plus importants qu’ils s’accompagnent de l’effet correcteur de la rétroaction fournie par l’enseignant. Le fait d’élaborer de cette manière, avec rétroaction, entraîne qu’ils se rappelleront plus d’éléments la prochaine fois qu’ils seront interrogés. C'est une pratique d'apprentissage génératif.
Cette capacité à lettre l’accent sur l’élaboration dans le dialogue formatif avec nos élèves n’est pas acquis d’avance. Elle se travaille dans une démarche de pratique délibérée de la part de l’enseignant.
La vérification de la compréhension offre également à l’enseignant l’occasion de donner toute sa place aux erreurs des élèves en les transformant en occasions d’apprentissage pour eux.
Reconnaître le droit à l’erreur
L’enseignent valorise les erreurs comme un moyen de construire la compréhension. Il crée une atmosphère positive où les élèves ne se sentent pas évalués en permanence malgré le fait qu’ils sont interrogés régulièrement par voie orale.
Les élèves sont plus susceptibles de s’engager s’ils sentent qu’une mauvaise réponse ne va pas déclencher une critique à leur égard ou les voir ridiculisés par l’enseignant face aux autres élèves. Ils constatent par cette pratique de classe instituée que n’importe lequel de leurs condisciples peut faire face à des difficultés, mais est également capable d’apprendre à construire une réponse.
Les élèves sont plus susceptibles de s’engager s’ils sentent qu’une mauvaise réponse ne va pas déclencher une critique à leur égard ou les voir ridiculisés par l’enseignant face aux autres élèves. Ils constatent par cette pratique de classe instituée que n’importe lequel de leurs condisciples peut faire face à des difficultés, mais est également capable d’apprendre à construire une réponse.
En développant une meilleure réactivité aux erreurs des élèves, en rebondissant pour les aider à dépasser leurs difficultés, l’enseignant gagne en efficacité.
Un questionnement important permet de contribuer à équilibrer la répartition de la charge cognitive au sein de la classe en la partageant plus équitablement entre enseignant et élèves. Lorsque l’enseignant explique sa matière sans provoquer d’interaction durant son déroulement, il dispense les élèves de penser et s’arroge la réflexion et une charge cognitive élevée permanente.
En questionnant régulièrement, l’enseignant partage ses processus de réflexion avec ses élèves. Il les implique directement au cœur de l’apprentissage. La charge corrective devient ainsi mieux répartie au sein de la classe et les élèves en profitent pour apprendre mieux.
La vérification de la compréhension est une stratégie cognitive très efficace qui aide à transférer l’information dans la mémoire à long terme des élèves, car elle fonctionne en tant que pratique de récupération et comme forme d’élaboration. Elle permet de soutenir un apprentissage génératif.
Interagir avec l’information en élaborant et structurant des réponses, en partageant en binôme, en écoutant d’autres élèves répondre sont différentes activités qui maintiennent les élèves actifs. La vérification de la compréhension aide à fournir des répétitions supplémentaires et diversifiées qui favorisent une mémorisation à long terme.
À la manière d’une pratique de récupération, la vérification de la compréhension contribue plus à la consolidation des connaissances que d’écouter des explications supplémentaires de l’enseignant.
Nous pouvons interroger l’élève qui semble ne pas comprendre. Peux-tu me dire ce que tu comprends ? Nous pouvons l’inviter à exprimer ce qu’il comprend. Dis-moi ce que tu comprends ! L’enseignant évite ainsi de disqualifier l’élève en lui permettant d’expliquer ce qu’il a compris, plutôt que d’insister sur le fait qu’il ne comprend pas.
Il est de toute façon impossible à l’élève de répondre à la question « Dis-moi ce que tu ne comprends pas ».
Passer par le type ce questionnement ou cette invitation à s’exprimer s’avère le seul moyen d’amener l’élève à objectiver ses apprentissages de façon à développer des processus métacognitifs.
L’enseignant entraîne l’élève, par cette forme de modelage, à développer une démarche de questionnement qui enrichira son autonomie et alimentera ses capacités de réflexivité.
Une pratique favorisant l’apprentissage des élèves
Une pratique engageante pour les élèves
Un questionnement important permet de contribuer à équilibrer la répartition de la charge cognitive au sein de la classe en la partageant plus équitablement entre enseignant et élèves. Lorsque l’enseignant explique sa matière sans provoquer d’interaction durant son déroulement, il dispense les élèves de penser et s’arroge la réflexion et une charge cognitive élevée permanente.
En questionnant régulièrement, l’enseignant partage ses processus de réflexion avec ses élèves. Il les implique directement au cœur de l’apprentissage. La charge corrective devient ainsi mieux répartie au sein de la classe et les élèves en profitent pour apprendre mieux.
Renforcer l’apprentissage
La vérification de la compréhension est une stratégie cognitive très efficace qui aide à transférer l’information dans la mémoire à long terme des élèves, car elle fonctionne en tant que pratique de récupération et comme forme d’élaboration. Elle permet de soutenir un apprentissage génératif.
Interagir avec l’information en élaborant et structurant des réponses, en partageant en binôme, en écoutant d’autres élèves répondre sont différentes activités qui maintiennent les élèves actifs. La vérification de la compréhension aide à fournir des répétitions supplémentaires et diversifiées qui favorisent une mémorisation à long terme.
À la manière d’une pratique de récupération, la vérification de la compréhension contribue plus à la consolidation des connaissances que d’écouter des explications supplémentaires de l’enseignant.
Favoriser les stratégies métacognitives
Il est de toute façon impossible à l’élève de répondre à la question « Dis-moi ce que tu ne comprends pas ».
Passer par le type ce questionnement ou cette invitation à s’exprimer s’avère le seul moyen d’amener l’élève à objectiver ses apprentissages de façon à développer des processus métacognitifs.
L’enseignant entraîne l’élève, par cette forme de modelage, à développer une démarche de questionnement qui enrichira son autonomie et alimentera ses capacités de réflexivité.
Une pratique culturelle
Un levier pour la réussite des élèves
Elle permet à l’enseignant :
- De délivrer une aide ciblée rapidement
- D'enseigner à nouveau certains éléments sans perdre de temps si cela s’avère nécessaire
- De donner des exemples supplémentaires si nécessaire
- D’ajuster le contenu des devoirs et des quiz
- De proposer un préenseignement ou l’accès à une remédiation si nécessaire.
L’objectif à atteindre pour l’enseignant sera d’obtenir 80 % de bonnes réponses au terme de la pratique guidée en classe. La qualité de la rétroaction accompagnant la vérification de la compréhension permettra de guider l’enseignement et la pratique pour obtenir à terme et idéalement près de 100 % de bonnes réponses à la fin de la pratique autonome.
Une pratique au service d’attentes élevées
La vérification de la compréhension contribue à installer, maintenir et développer une culture propre à la classe. À travers elle, l’enseignant exprime et met en scène les standards qu’il vise et le niveau d’exigence et de rigueur qu’il souhaite. Elle facilite la mise en œuvre d’attentes élevées.
Différentes dimensions sont favorisées par la vérification de la compréhension :
- Exprimer des réponses construites et approfondies
- Utiliser le vocabulaire académique adéquat
- Tenir en compte les expériences personnelles des élèves
- Apprendre à rester attentif et respectueux en écoutant les réponses de tous les élèves.
La vérification de la compréhension contribue à la mise en place d’une culture de l’excellence pour tous. Elle familiarise les élèves avec l’importance du questionnement en tant que démarche de progrès.
Elle induit chez l'enseignant des démarches liées au développement professionnel. L’enseignant est amené à réfléchir plus grâce à elle à l’impact de ses pratiques, à la manière de s’améliorer et de développer la richesse des questions et du dialogue formatif qu’il partage avec ses élèves.
La vérification de la compréhension améliore la dynamique de la classe. Alors qu’un cours magistral risque de provoquer l’ennui et le décrochage de certains élèves, cette approche rend la classe définitivement plus interactive, vivante et attentive.
Lorsque nous posons des questions à des intervalles courts, les élèves sont plus engagés et plus attentifs. La vérification continuelle de la compréhension rend le fonctionnement de la classe plus dynamique et fluide. Appliquer la vérification de la compréhension permet un contrôle et une régulation en temps réel des apprentissages. Le cours est plus engageant pour les élèves, car plus interactif. Les cours passent plus vite pour les élèves.
Une pratique dynamisante
La vérification de la compréhension améliore la dynamique de la classe. Alors qu’un cours magistral risque de provoquer l’ennui et le décrochage de certains élèves, cette approche rend la classe définitivement plus interactive, vivante et attentive.
Lorsque nous posons des questions à des intervalles courts, les élèves sont plus engagés et plus attentifs. La vérification continuelle de la compréhension rend le fonctionnement de la classe plus dynamique et fluide. Appliquer la vérification de la compréhension permet un contrôle et une régulation en temps réel des apprentissages. Le cours est plus engageant pour les élèves, car plus interactif. Les cours passent plus vite pour les élèves.
Tout cela donne un rythme soutenu au cours. L’apprentissage des élèves y est maximisé. Entraînés par le rythme des questions, tous les élèves deviennent plus capables d’y répondre, ce qui a un effet bénéfique sur leur auto-efficacité et contribue à une homogénéisation de la classe.
Les questions portant sur ce qui a été enseigné précédemment et rappelé régulièrement, l’apprentissage des élèves s’incarne ainsi en tant que préoccupation majeure de l’enseignant explicite.
La vérification de la compréhension pose des garde-fous. L’enseignant ne peut, ni ne veut, s’avancer seul et en roue libre et les élèves ne peuvent décrocher. L’enseignant enseigne et les élèves apprennent, les deux marchent de front et avancent ensemble.
Mis à jour le 15/08/2022
Bibliographie
Allison Shaun, Tharby Andy. (2015). Making every lesson count. Crown House.
Daniel Muijs, David Reynolds. (2018). Effective Teaching. Sage
Dylan Wiliam. (2018). Embedded Formative Assessment. Solution Tree
Doug Lemov. (2015). Teach like a champion 2.0. Jossey-Bass
John R. Hollingsworth and Silvia E. Ybarra. (2018). Explicit Direct Instruction. Corwin.
Tom Sherrington, Rosenshine’s principles in action, John Catt, 2019
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